DE t A TROADE. 5
davantage , à la lecture de son éton-
nant ouvrage.
En entrant en matière, M. Bryant (i)
commence par rendre un juste hom-
mage aux écrits et an génie d'Homère :
il reconnaît franchement que, sous
plusieurs rapports, ce poëte mérite
une place parmi les historiens aussi
bien que parmi les poètes : il avoue que
le caractère particulier de l'Iliade est
d'être rarement ou fabuleuse ou roma-
nesque ; et néanmoins , immédiate-
ment après ces aveux, il déclare qu'il
révoque en doute l'histoire entière , et
même jusqu'à l'existence de cette ville
fameuse, qui fut l'objet de la guerre ,
et qui , suivant lui, n'exista jamais
en Phrygîe.
Quoique la chose lui paroisse par-
(i) M. Biyant, sur la guerre deTroye , eh. J,
concernant l'excellence d'Homère et sa pré-
eision.
davantage , à la lecture de son éton-
nant ouvrage.
En entrant en matière, M. Bryant (i)
commence par rendre un juste hom-
mage aux écrits et an génie d'Homère :
il reconnaît franchement que, sous
plusieurs rapports, ce poëte mérite
une place parmi les historiens aussi
bien que parmi les poètes : il avoue que
le caractère particulier de l'Iliade est
d'être rarement ou fabuleuse ou roma-
nesque ; et néanmoins , immédiate-
ment après ces aveux, il déclare qu'il
révoque en doute l'histoire entière , et
même jusqu'à l'existence de cette ville
fameuse, qui fut l'objet de la guerre ,
et qui , suivant lui, n'exista jamais
en Phrygîe.
Quoique la chose lui paroisse par-
(i) M. Biyant, sur la guerre deTroye , eh. J,
concernant l'excellence d'Homère et sa pré-
eision.