Le Chevalier, Jean-Baptiste: Voyage de la Troade: fait dans les années 1785 et 1786: Recueil des cartes, plans, vues et médailles (Paris, 1802)

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« Vous me rappelez, dit Neslor à Télémaque, les maux infinis que nous avons soufferts
« avec tant de constance , soit en parcourant les mers sous la conduite d'Achille, soit en
« combattant devant les murs de la grande ville de Priam. C'est là que nos plus grands
« capitaines ont trouvé leur tombeau ; làgîssentle belliqueux Ajax , Achille, Patrocle égal
« aux dieux par la sagesse de ses conseils, et mon fils chéri, le courageux, l'excellent
o Antiloque, qui étaitaussiléger à la course qu'intrépide dans les combats»,

.....Evâtt^e iKtircc, xariKTitiii , tam upiarot.

Ev(U fitv Aias Ktirttt ttpyto; , i»ôt& <h Ax.Mtv; ,

Evô* $ ifi'f (p'^'s vieç , a/M. xparipo; kui afiuftaf

AvtiXox»!,™?' W 3-ê/e(v Tctx.us, tjh fcaKiiTis Odys. 1. III, V. Io8 etsuiv.

N°. XIX, t. 2, cli. IX, p. 244

Vue des ruines du temple d'Apollon-

Thymbréen.

Sur le premier plan du tableau , on voit les débris du temple ; des chapiteaux et des
fûts de colonne sont mêlés ayec des sarcophages turcs et des pierres sépulcrales sur-
montées de turbans.

Le minaret qu'on aperçoit dans le lointain ,est celui du village de Halil-Ali, situé sur
le bord du fleuve Thymbrius , au .milieu de la vallée de Thymbra.

« C'est dans cette vallée qu'étaient campés les Lyciens, les Phrygiens, les Méoniens et les
« superbes Mysiens».

Tlpeç Qv/t/ipti; $"' t\<t%&v Auxioi , Mmi r Ayipuxoi^

K«< <J>puyej i7t7raê'tifcot, y&j Mqcvt; i^voxi^h-tm. II. 1. X , v. 430.

« C'est près du temple d'Apollon-Tbymbréeu qu'Ulysse, le fléau des Troyens, se tenait en
« embuscade».

Quftf!çKlt> aittyt fiœfiov tta-rioç ■srtXoJs

Qxraav- hurip. Rhésus, trag. act. III, schne V.

L'inscription qu'on lit au bas delà vue , est une de celles crû ont été trouvées dans
les ruines du temple.

N°. XX, t. 2, ch. IV, p. 191.
Vue des sources du Scamandre.

On voit sur le devant du tableau , des femmes turques lavant leur linge dans « les
« vastes bassins du Scamandre , où. les femmes troyennes venaient rendre à leurs
« vêtemens leur éclat et leur beauté, lorsqu'avant l'arrivée des Grecs , elles jouissaient
« des douceurs de la paix ».

KaAof, Xaivtai , oêi ttftxTU (SiyxXoivT*.
HXvwxtt Tpaa» aXc^o,, xaXcct ri iuyarpiç ,

Itmpii ut u^ms, npi, t),tu, Ulaç a%«i*>. 11. 1. xxir, V. i^3 et suiy.