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https://doi.org/10.11588/diglit.52252#0404
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DESCRIPTION
Ï1 prit le nom de Palais d’Orléans, en devenant la
propriété de Gaston de France, duc d’Orléans, se-
cond fils de Marie de Médicis, à qui cette reine l’a-
vait légué par testament. Echu depuis pour moitié à
la duchesse de Montpensier , l’autre moitié lui fut
abandonnée moyennant la somme de 5oo,ooo liv. Ce
palais passa, en 1672 , à la duchesse de Guise ou
d’Alençon, qui en fit don au roi en t6q4- H fut de-
puis occupé successivement par la duchesse de Bruns-
wick, et par madame d’Orléans, reine douairière
d’Espagne; enfin, étant rentré dans le domaine du
roi, à la mort de cette princesse, Louis XVI le donna,
en 1779, à Monsieur. Long-temps abandonné, au
commencement du dernier siècle, cet édifice avait
déjà exigé des réparations considérables, qui furent
faites de 1733 à 1786. Déserté pendant les premières
années de la révolution, et bientôt livré à toutes sortes
de dégradations, on commença à le restaurer et à en
modifier les distributions vers 1798, lorsque ce
qu’on appelait le Directoire y eut établi sa résidence.
Depuis l’installation du Sénat, les travaux, dirigés
par feu M. Chalgrin, architecte du roi, reçurent une
nouvelle activité, et embrassèrent, dans un système
complet d’embellissements , le corps de bâtiments ,
les dépendances, et les jardins. Le tout forme au-
jourd’hui le Palais des Pairs de France.
Il occupe à Paris le premiei’ rang après le palais du
Louvre. Il aura toujours sur celui-ci l’avantage d’a-
voir été conçu et exécuté par le même architecte, et
il a eu long-temps celui d’être terminé dans toutes ses
DESCRIPTION
Ï1 prit le nom de Palais d’Orléans, en devenant la
propriété de Gaston de France, duc d’Orléans, se-
cond fils de Marie de Médicis, à qui cette reine l’a-
vait légué par testament. Echu depuis pour moitié à
la duchesse de Montpensier , l’autre moitié lui fut
abandonnée moyennant la somme de 5oo,ooo liv. Ce
palais passa, en 1672 , à la duchesse de Guise ou
d’Alençon, qui en fit don au roi en t6q4- H fut de-
puis occupé successivement par la duchesse de Bruns-
wick, et par madame d’Orléans, reine douairière
d’Espagne; enfin, étant rentré dans le domaine du
roi, à la mort de cette princesse, Louis XVI le donna,
en 1779, à Monsieur. Long-temps abandonné, au
commencement du dernier siècle, cet édifice avait
déjà exigé des réparations considérables, qui furent
faites de 1733 à 1786. Déserté pendant les premières
années de la révolution, et bientôt livré à toutes sortes
de dégradations, on commença à le restaurer et à en
modifier les distributions vers 1798, lorsque ce
qu’on appelait le Directoire y eut établi sa résidence.
Depuis l’installation du Sénat, les travaux, dirigés
par feu M. Chalgrin, architecte du roi, reçurent une
nouvelle activité, et embrassèrent, dans un système
complet d’embellissements , le corps de bâtiments ,
les dépendances, et les jardins. Le tout forme au-
jourd’hui le Palais des Pairs de France.
Il occupe à Paris le premiei’ rang après le palais du
Louvre. Il aura toujours sur celui-ci l’avantage d’a-
voir été conçu et exécuté par le même architecte, et
il a eu long-temps celui d’être terminé dans toutes ses