DE PARIS. 22ù
lais du Louvre et des Tuileries, les protestants réfor-
més célèbrent leur culte dans l’église de l’Oratoire,
rue Saint-Honoré.
L’église collégiale de Saint-Étienne-des-Grès,
rue Saint-Jacques, est une des plus anciennes de
Paris. Saint François de Sales, qui faisait ses études
dans l’Université de Paris, allait souvent faire ses
prières dans cette église. Il n’en reste que quelques
fragments.
Le couvent et l’église de Sainte-Catherine de la
D
Couture, rue Couture-Sainte Catherine, au Marais,
s’appelait précédemment Sainte-Catherine du Val des
Ecoliers. Le portail de l’église, fondée par saint Louis
en I2i4> avait été rebâti sur les dessins de G. de CreiL
L’entrée était décorée de pilastres disposés en demi-
cercle , et le portique du milieu soutenu par deux co-
lonnes. Dans les entre-pilastres on voyait la statue en
pied de sainte Catherine qui s’appuyait sur une roue.
Elle avait à ses côtés six figures d’enfants qui por-
taient les instruments de son martyre. Toutes ces
figures , de même que les bas-reliefs placés au-dessus,
étaient de Martin van den Bogaërt, plus connu sous
le nom de Desjardins, sculpteur célèbre. Sur l’em-
placement du couvent et de l’église on a ouvert plu-
sieurs rues, et construit un marché.
L’église collégiale du Saint-Sépulcre, rue Saint-
Denis, près Saint-Leu et Saint-Gilles, n’avait de re-
marquable que le tableau du maître-autel, peint par
Le Brun, représentant la Résurrection de Notre Sei-
gneur Jésus-Christ, et un beau mausolée en bronze,
par J, Goujon, Elle est maintenant démolie,
lais du Louvre et des Tuileries, les protestants réfor-
més célèbrent leur culte dans l’église de l’Oratoire,
rue Saint-Honoré.
L’église collégiale de Saint-Étienne-des-Grès,
rue Saint-Jacques, est une des plus anciennes de
Paris. Saint François de Sales, qui faisait ses études
dans l’Université de Paris, allait souvent faire ses
prières dans cette église. Il n’en reste que quelques
fragments.
Le couvent et l’église de Sainte-Catherine de la
D
Couture, rue Couture-Sainte Catherine, au Marais,
s’appelait précédemment Sainte-Catherine du Val des
Ecoliers. Le portail de l’église, fondée par saint Louis
en I2i4> avait été rebâti sur les dessins de G. de CreiL
L’entrée était décorée de pilastres disposés en demi-
cercle , et le portique du milieu soutenu par deux co-
lonnes. Dans les entre-pilastres on voyait la statue en
pied de sainte Catherine qui s’appuyait sur une roue.
Elle avait à ses côtés six figures d’enfants qui por-
taient les instruments de son martyre. Toutes ces
figures , de même que les bas-reliefs placés au-dessus,
étaient de Martin van den Bogaërt, plus connu sous
le nom de Desjardins, sculpteur célèbre. Sur l’em-
placement du couvent et de l’église on a ouvert plu-
sieurs rues, et construit un marché.
L’église collégiale du Saint-Sépulcre, rue Saint-
Denis, près Saint-Leu et Saint-Gilles, n’avait de re-
marquable que le tableau du maître-autel, peint par
Le Brun, représentant la Résurrection de Notre Sei-
gneur Jésus-Christ, et un beau mausolée en bronze,
par J, Goujon, Elle est maintenant démolie,