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https://doi.org/10.11588/diglit.52253#0012
6:
DESCRIPTION
taire, l’Observatoire, l’École de Médecine et de Chi-
rurgie, l’Hôtel des Monnaies, se distinguent autant
par le but de leur institution que par le mérite de leur
architecture. A ces magnifiques établissements, qui
feront à jamais la gloire des siècles passés, se joignent
aujourd’hui d’autres édifices non moins importants et
non moins utiles : les halles, les marchés, les abattoirs-,
les greniers d’abondance ; ces édifices indispensables
aux grandes cités, et dont aucune ville de l’Europe
ne saurait peut-être produire un exemple, attéstêront
à la postérité la bienveillante sollicitude d’un gou-
vernement qui ne néglige rien de ce qui est utile.
Sans doute la véritable beauté d’un monument con-
siste dans la disposition générale de son plan, l’accord
de ses différentes parties, et le caractère de.ses faça-
des, par rapport à l’objet auquel il est consacré ; mais
il est un luxe indiscret qui, appliqué à toute sorte
d’édifices, ne prouve que trop souvent la stérilité même
du génie de l’architecte, cardans ceux qui comportent
le moins la richesse de l’ornement, un homme habile
sait tirer tous ses effets des plus simples combinaisons
de lignes et de masses, sans avoir recours aux prestiges
de la peinture ou de la sculpture : ce sera sous ce
point de vue que seront considérés plusieurs des mo=-
numents qui composent cette troisième partie de notre
travail, et nous nous acquitterons de cette tâche avec
d’autant plus de plaisir, qu’elle doit nous fournir l’oc-
casion de payer de justes tributs d’éloges à quelques
artistes qui ont contribué à propager chez nous le goût
de la bonne architecture.
DESCRIPTION
taire, l’Observatoire, l’École de Médecine et de Chi-
rurgie, l’Hôtel des Monnaies, se distinguent autant
par le but de leur institution que par le mérite de leur
architecture. A ces magnifiques établissements, qui
feront à jamais la gloire des siècles passés, se joignent
aujourd’hui d’autres édifices non moins importants et
non moins utiles : les halles, les marchés, les abattoirs-,
les greniers d’abondance ; ces édifices indispensables
aux grandes cités, et dont aucune ville de l’Europe
ne saurait peut-être produire un exemple, attéstêront
à la postérité la bienveillante sollicitude d’un gou-
vernement qui ne néglige rien de ce qui est utile.
Sans doute la véritable beauté d’un monument con-
siste dans la disposition générale de son plan, l’accord
de ses différentes parties, et le caractère de.ses faça-
des, par rapport à l’objet auquel il est consacré ; mais
il est un luxe indiscret qui, appliqué à toute sorte
d’édifices, ne prouve que trop souvent la stérilité même
du génie de l’architecte, cardans ceux qui comportent
le moins la richesse de l’ornement, un homme habile
sait tirer tous ses effets des plus simples combinaisons
de lignes et de masses, sans avoir recours aux prestiges
de la peinture ou de la sculpture : ce sera sous ce
point de vue que seront considérés plusieurs des mo=-
numents qui composent cette troisième partie de notre
travail, et nous nous acquitterons de cette tâche avec
d’autant plus de plaisir, qu’elle doit nous fournir l’oc-
casion de payer de justes tributs d’éloges à quelques
artistes qui ont contribué à propager chez nous le goût
de la bonne architecture.