l4 INTRODUCTION.
N0s 521 et 621 bis.
DE LABBAYE DE CLUNI.
Le tombeau de Hugues, sixième abbé
de Cluni, placé dans le chœur de l'église,
est formé d'un carré long exhaussé de terre
. d'environ cinq pieds ; les figures des évêques,
ses prédécesseurs, placées dans de petites ar-
cades , et marchant en procession, y sont
sculptées en demi-relief. Le couronnement
de ce mausolée est carré et seulement décoré
d'une frise d'un goût sévère, et de la plus
belle exécution. Rien n'indique que la figure
de Hugues y fut représentée. Il paraît certain
que l'usage de placer sur les tombeaux les
figures en relief de ceux qu'ils renfermaient,
ne remonte qu'au douzième siècle ; et celte
opinion paraît d'autant plus fondée, que tous
les auteurs s'accordent à dire que toute la ri-
chesse des tombeaux érigés dans les premiers
tems de la monarchie, était intérieure, lors-
qu'ils montraient au dehors la plus grande
simplicité, pour tromper la cupidité des vio-
lateurs des sépultures, dont le nombre était
si considérable, que les rois furent obligés de
rendre des lois particulières pour les faire
N0s 521 et 621 bis.
DE LABBAYE DE CLUNI.
Le tombeau de Hugues, sixième abbé
de Cluni, placé dans le chœur de l'église,
est formé d'un carré long exhaussé de terre
. d'environ cinq pieds ; les figures des évêques,
ses prédécesseurs, placées dans de petites ar-
cades , et marchant en procession, y sont
sculptées en demi-relief. Le couronnement
de ce mausolée est carré et seulement décoré
d'une frise d'un goût sévère, et de la plus
belle exécution. Rien n'indique que la figure
de Hugues y fut représentée. Il paraît certain
que l'usage de placer sur les tombeaux les
figures en relief de ceux qu'ils renfermaient,
ne remonte qu'au douzième siècle ; et celte
opinion paraît d'autant plus fondée, que tous
les auteurs s'accordent à dire que toute la ri-
chesse des tombeaux érigés dans les premiers
tems de la monarchie, était intérieure, lors-
qu'ils montraient au dehors la plus grande
simplicité, pour tromper la cupidité des vio-
lateurs des sépultures, dont le nombre était
si considérable, que les rois furent obligés de
rendre des lois particulières pour les faire