44 PEINTURE
Noms des artistes français qui se sont
distingués, pendaitt /es seizième , dix-
sep tieme et dix-huitième siècles, dans
Vart de peindre sur verre.
Les noms des peintres verriers qui se sont
exerces dans cet art pendant les treizième,
quatorzième et quinzième siècles, ne nous
sont point parvenus; on sait seulement que
Charles V et son successeur Charles VI ac-
cordèrent des privilèges à plusieurs peintres
verriers qui avaient travaillé a la décoration
des édifices publics : on cite, entre autres,
Henri Mellein de Bourges, qui en reçut,
en i43o, de la main de Charles VII. Les
auteurs qui ont traité cette matière avancent
que l'on voyait, dans l'église Saint-Paul a
Paris, un portrait en pied de la Pucelle
d'Orléans, qui était daté de 1^36; cependant
je n'ai jamais vu ce morceau précieux, qui,
je pense, aura été détruit lors des troubles
qui eurent lieu dans cette église vers i588,
à la suite desquels les tombeaux de Quélus
et Saint-Mégrin, qui avaient été érigés dix
ans auparavant par ordre de Henri III,
furent entièrement brisés, 1 car la majeure
1 Voyez, dans le troisième volume de cet ouvrage .
ia description de ces monumens, n° 456 bis, page qo\
Noms des artistes français qui se sont
distingués, pendaitt /es seizième , dix-
sep tieme et dix-huitième siècles, dans
Vart de peindre sur verre.
Les noms des peintres verriers qui se sont
exerces dans cet art pendant les treizième,
quatorzième et quinzième siècles, ne nous
sont point parvenus; on sait seulement que
Charles V et son successeur Charles VI ac-
cordèrent des privilèges à plusieurs peintres
verriers qui avaient travaillé a la décoration
des édifices publics : on cite, entre autres,
Henri Mellein de Bourges, qui en reçut,
en i43o, de la main de Charles VII. Les
auteurs qui ont traité cette matière avancent
que l'on voyait, dans l'église Saint-Paul a
Paris, un portrait en pied de la Pucelle
d'Orléans, qui était daté de 1^36; cependant
je n'ai jamais vu ce morceau précieux, qui,
je pense, aura été détruit lors des troubles
qui eurent lieu dans cette église vers i588,
à la suite desquels les tombeaux de Quélus
et Saint-Mégrin, qui avaient été érigés dix
ans auparavant par ordre de Henri III,
furent entièrement brisés, 1 car la majeure
1 Voyez, dans le troisième volume de cet ouvrage .
ia description de ces monumens, n° 456 bis, page qo\