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https://doi.org/10.11588/diglit.6595#0137
( 120 )
Les deux copies de M. Hamilton et de Sait portent
clairement fvlminatve. Je ne connois pas d'autre exemple
où ce titre de iégion soit écrit en entier (i). Les exemples
i Gruur, yj, COnnus a ne présentent que fvlminat. ou fvlm. , et les iexi-
6;;67,io;io9o, coc;raphes ne pensent pas que cette abréviation puisse être
nj. Reines, vill, , . r ,
S2-. Gud. nô9, autre chose que fvlminatrix , nom uniquement tonne par
"à'Jsil'i&c.' analogie avec fulminaîor, car il n'y en a point d'exemple;
mais le titre grec la&vvocpôçjç que lui, donne Dion Cas-
ulv,2j. sius, pour l'époque d'Auguste b, signifie non qui lance la
foudre, mais qui porté la foudre ; et cela se rapporte sans
cAdr.Rupert. cloute à la ligure tracée sur le bouclier des légionnaires^. Le
ad tlor. p. j4] • r r
choix de ce symbole a pu tenir à quelque circonstance for-
tuite; par exemple, à la chute de la foudre sur la légion en
marche ou campée, chute qu'on a pu regarder comme un
signe divin, d'où la légion aura pris le nom de fulminata,
fulminée, et celui de fulminifera (x^£^uvo<po£%), de l'insigne
qui la distinguoit. Ainsi, jusqu'à ce qu'une inscription de
cette époque donne intégralement le nom fvlminatrix ,
l'épithète fvlminata , écrite par un membre de cette ié-
gion , doit être considérée comme celle qu'elle portoit
réellement.
Notre inscription est la plus ancienne de toutes celles où
ce titre de la douzième légion se rencontre. Elle confirme
encore le témoignage de Dion sur l'existence d'une légion
portant ce titre, dès le temps d'Auguste, contre la dénéga-
iExl.LKxi, tjon Je Xiphilin, son abréviateurd, qui le rapportoit,
9Reimb' *' ainsi qu'Apollinaris dans Eusèbee, au prétendu miracle
yHist-ecdes- arrivé dans la guerre des Marcomans sous Marc-Aurèle.
(i) Excepté dans la Notice de I y trouve PrœfecturaLegioms ; Fulmi*
l'Empire (p. 232 , Genev. 1623) ; on | nece Melitenœ.
Les deux copies de M. Hamilton et de Sait portent
clairement fvlminatve. Je ne connois pas d'autre exemple
où ce titre de iégion soit écrit en entier (i). Les exemples
i Gruur, yj, COnnus a ne présentent que fvlminat. ou fvlm. , et les iexi-
6;;67,io;io9o, coc;raphes ne pensent pas que cette abréviation puisse être
nj. Reines, vill, , . r ,
S2-. Gud. nô9, autre chose que fvlminatrix , nom uniquement tonne par
"à'Jsil'i&c.' analogie avec fulminaîor, car il n'y en a point d'exemple;
mais le titre grec la&vvocpôçjç que lui, donne Dion Cas-
ulv,2j. sius, pour l'époque d'Auguste b, signifie non qui lance la
foudre, mais qui porté la foudre ; et cela se rapporte sans
cAdr.Rupert. cloute à la ligure tracée sur le bouclier des légionnaires^. Le
ad tlor. p. j4] • r r
choix de ce symbole a pu tenir à quelque circonstance for-
tuite; par exemple, à la chute de la foudre sur la légion en
marche ou campée, chute qu'on a pu regarder comme un
signe divin, d'où la légion aura pris le nom de fulminata,
fulminée, et celui de fulminifera (x^£^uvo<po£%), de l'insigne
qui la distinguoit. Ainsi, jusqu'à ce qu'une inscription de
cette époque donne intégralement le nom fvlminatrix ,
l'épithète fvlminata , écrite par un membre de cette ié-
gion , doit être considérée comme celle qu'elle portoit
réellement.
Notre inscription est la plus ancienne de toutes celles où
ce titre de la douzième légion se rencontre. Elle confirme
encore le témoignage de Dion sur l'existence d'une légion
portant ce titre, dès le temps d'Auguste, contre la dénéga-
iExl.LKxi, tjon Je Xiphilin, son abréviateurd, qui le rapportoit,
9Reimb' *' ainsi qu'Apollinaris dans Eusèbee, au prétendu miracle
yHist-ecdes- arrivé dans la guerre des Marcomans sous Marc-Aurèle.
(i) Excepté dans la Notice de I y trouve PrœfecturaLegioms ; Fulmi*
l'Empire (p. 232 , Genev. 1623) ; on | nece Melitenœ.