Dvaipûyanâdayaç cdhuh... (p. 11.) [suit une citation
du Mahâ-Bhârata].
yad api Dvaipâyanenoktam... (p. 17) [id.].
Le passage d'un commentaire versifié que Kumârila
rapporte fait de môme :
yâ câpi Pdnduputrânâm ekapatnlviruddhatâ
sâpi Dvaipâyanenaiva vyutpddyapratipâditâ... (p. 12).
La particularité frappe d'autant plus que, dans les deux
passages où Kumârila mentionne le même personnage
comme acteur de l'intrigue épique, il le désigne sous le
nom de Krsna Dvaipâyana (p. 13) et de Vyâsa (p. 20). Il
est difficile de croire à un simple hasard. L'auteur de notre
inscription a sans doute choisi de propos délibéré, comme
l'appellation la mieux appropriée, le nom de Dvaipâyana
pour célébrer l'auteur du Mahâ-Bhârata.
Le poète népalais, ou du moins le client qui paie ses
services, n'adresse pas à Dvaipâyana un hommage désin-
téressé. C'est un fils qui désire la réussite pour son père
et qui demande à cet effet la protection efficace du chantre
épique. Dvaipâyana n'est pas invoqué comme un dieu ;
c'est plutôt comme un saint qu'il est sollicité ici. Nous
ignorons encore, nous ignorerons toujours peut-être, quel
genre de secours on attendait de lui, quelle entreprise
venait ainsi se placer sous son patronage. Mais ce culte
adressé à Dvaipâyana vers le vic siècle, en plein Himalaya,
surprend par son caractère singulier.
Le Mahâ-Bbâraialui-même, il est vrai, divinise son propre
auteur :
KrsnaDvaipâyanam] yâsam viddhi Nârâyanam bhuvï
ho liy anyah purusavyâghra MahâBhâratakrd bhàvet
(xii, 1.3428) [adhy. 346].
« KrsnaDvaipâyana est, sache-le, Nârâyana (Visnu) sur
du Mahâ-Bhârata].
yad api Dvaipâyanenoktam... (p. 17) [id.].
Le passage d'un commentaire versifié que Kumârila
rapporte fait de môme :
yâ câpi Pdnduputrânâm ekapatnlviruddhatâ
sâpi Dvaipâyanenaiva vyutpddyapratipâditâ... (p. 12).
La particularité frappe d'autant plus que, dans les deux
passages où Kumârila mentionne le même personnage
comme acteur de l'intrigue épique, il le désigne sous le
nom de Krsna Dvaipâyana (p. 13) et de Vyâsa (p. 20). Il
est difficile de croire à un simple hasard. L'auteur de notre
inscription a sans doute choisi de propos délibéré, comme
l'appellation la mieux appropriée, le nom de Dvaipâyana
pour célébrer l'auteur du Mahâ-Bhârata.
Le poète népalais, ou du moins le client qui paie ses
services, n'adresse pas à Dvaipâyana un hommage désin-
téressé. C'est un fils qui désire la réussite pour son père
et qui demande à cet effet la protection efficace du chantre
épique. Dvaipâyana n'est pas invoqué comme un dieu ;
c'est plutôt comme un saint qu'il est sollicité ici. Nous
ignorons encore, nous ignorerons toujours peut-être, quel
genre de secours on attendait de lui, quelle entreprise
venait ainsi se placer sous son patronage. Mais ce culte
adressé à Dvaipâyana vers le vic siècle, en plein Himalaya,
surprend par son caractère singulier.
Le Mahâ-Bbâraialui-même, il est vrai, divinise son propre
auteur :
KrsnaDvaipâyanam] yâsam viddhi Nârâyanam bhuvï
ho liy anyah purusavyâghra MahâBhâratakrd bhàvet
(xii, 1.3428) [adhy. 346].
« KrsnaDvaipâyana est, sache-le, Nârâyana (Visnu) sur