première, s'il fallait y voir une orante ou une pleureuse;
M. Mackenzie (i) y reconnaît même une autre c déesse aux
serpents » ; mais plutôt que de s'en inquiéter, on s'habitue
à l'appeler la bayadere. Et cela indique déjà quel type de
mode le spectateur devine d'emblée dans ces trois statuet-
tes. Ces belles gaillardes aux lourdes chevelures portent la
jupe à volants crétoise, mais sans afféterie et sur des reins
robustes. Elles sont serrées dans des ceintures dont l'usage
est banal — la statuette de Petsofà en est munie comme
l'acolyte de la déesse aux serpents (2) et comme certaines
figurantes des bagues mycéniennes et on s'est même aven-
turé à reconnaître pareille ceinture sur de grossiers menhirs
sculptés de l'Aveyron (3). Sur la hgurine de Berlin, le type en
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