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Cette mode de Crète est confirmée par une réplique de
province : les jambes pittoresques d'Haghia Triada trouvent
leur pendant dans un retroussis de Mycénes. Une plaque
d'ivoire ébréchée (v. hg. 34) (1), qui
a dû garnir un manche de miroir,
ne nous laisse plus voir qu'une
double ruche de pantalon retom-
bant sur une cheville anonyme.
C'est tout ce que cette sœur conti-
nentale de la favorite d'Haghia
Triada accorde à notre souvenir
et je pense à cette mutine Saharet,
la danseuse, qui rappelée sur la
scène, se bornait à saluer du pied
dépassant un portant de coulisse.
divisée. li déRnit donc les éléments de ce vêtement comme s'ils étaient censés être mobiles.
A ses yeux, la Rgure d'Haghia Triada marque l'apogée de la mode qu'il envisage et apporte en
faveur de sa thèse un témoignage d'une netteté rare. Nous persistons à en douter : nous ne
(i) Fig. 385, PERROT et CHIPIEZ, tome VI, p. 8i5. Cf. Rg. 35i, eod. loco^ p! 756.
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Cette mode de Crète est confirmée par une réplique de
province : les jambes pittoresques d'Haghia Triada trouvent
leur pendant dans un retroussis de Mycénes. Une plaque
d'ivoire ébréchée (v. hg. 34) (1), qui
a dû garnir un manche de miroir,
ne nous laisse plus voir qu'une
double ruche de pantalon retom-
bant sur une cheville anonyme.
C'est tout ce que cette sœur conti-
nentale de la favorite d'Haghia
Triada accorde à notre souvenir
et je pense à cette mutine Saharet,
la danseuse, qui rappelée sur la
scène, se bornait à saluer du pied
dépassant un portant de coulisse.
divisée. li déRnit donc les éléments de ce vêtement comme s'ils étaient censés être mobiles.
A ses yeux, la Rgure d'Haghia Triada marque l'apogée de la mode qu'il envisage et apporte en
faveur de sa thèse un témoignage d'une netteté rare. Nous persistons à en douter : nous ne
(i) Fig. 385, PERROT et CHIPIEZ, tome VI, p. 8i5. Cf. Rg. 35i, eod. loco^ p! 756.
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