VITRINE DE L'AMATEUR
PIERRE DE QUERLON
PAR
RENÉ BOYLESVE(i)
j E le vois encore, aux anciens bureaux de cl'Ermitage^,
dont les fenêtres donnaient sur la rue du Sommerard.
Il était assis à un petit bureau à casiers; lui, son appui,
sa chaise tenaient une place inhme; il ne remuait pas; il ne
faisait aucun bruit; dans les moments de silence, pourtant,
une plume d'oie grinçait; par cet aigre murmure se décelait
sa présence. Il écrivait. Fallait-il donc tant écrire pour
préparer des baccalauréats? Lorsqu'il se levait pour vous
(i) «L'Ermitage)), numéro de juillet 1904,
PIERRE DE QUERLON
PAR
RENÉ BOYLESVE(i)
j E le vois encore, aux anciens bureaux de cl'Ermitage^,
dont les fenêtres donnaient sur la rue du Sommerard.
Il était assis à un petit bureau à casiers; lui, son appui,
sa chaise tenaient une place inhme; il ne remuait pas; il ne
faisait aucun bruit; dans les moments de silence, pourtant,
une plume d'oie grinçait; par cet aigre murmure se décelait
sa présence. Il écrivait. Fallait-il donc tant écrire pour
préparer des baccalauréats? Lorsqu'il se levait pour vous
(i) «L'Ermitage)), numéro de juillet 1904,