A St. Clou ce 1 d’octobre 1687
Reneaud m’a donnes avanthier votre
Lettre du 17 de septembre ma belle Ludre
et je suis tres fachée d’y voir que mon
silence vous ait si fort touches, car
je vous assure, ma belle, que je n’aime
rien moins a faire, qu'a vous donner de
la peine et du chagrin, au contraire.
Je vouderois qu’il fust en mon pouvoir
de pouvoir soulager ceux que vous aves deja. Je le ferois
de tout mon Coeur, mais pour en revenir
aux excuses que j’ay a vous faire d’avoir
estes si longtemps sans vous ecrire
je vous en dires tres naivement les raisons.
Reneaud m’a donnes avanthier votre
Lettre du 17 de septembre ma belle Ludre
et je suis tres fachée d’y voir que mon
silence vous ait si fort touches, car
je vous assure, ma belle, que je n’aime
rien moins a faire, qu'a vous donner de
la peine et du chagrin, au contraire.
Je vouderois qu’il fust en mon pouvoir
de pouvoir soulager ceux que vous aves deja. Je le ferois
de tout mon Coeur, mais pour en revenir
aux excuses que j’ay a vous faire d’avoir
estes si longtemps sans vous ecrire
je vous en dires tres naivement les raisons.