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https://doi.org/10.11588/diglit.4997#0118
A St. Clou ce vendredy 5 de juin 1716
Je receue mercredy vostre lettre belle et
chere Ludre, dans le moment que mon
fils est arivez icy. Je luy parlay sur le champs
et il me promit de vous faire payer au
plus tost. Je vay demain encore a Paris
et je l’en feres resouvenir. Je ne croi pas
pouvoir faire mieux quand vous lamanteres
jusques a demain. C’est en Loraine que
vous aprenes a lamanter tant car
ce n’estoit pas vostre stille icy. Vous voyes
que je ne merite point de reproche
Je receue mercredy vostre lettre belle et
chere Ludre, dans le moment que mon
fils est arivez icy. Je luy parlay sur le champs
et il me promit de vous faire payer au
plus tost. Je vay demain encore a Paris
et je l’en feres resouvenir. Je ne croi pas
pouvoir faire mieux quand vous lamanteres
jusques a demain. C’est en Loraine que
vous aprenes a lamanter tant car
ce n’estoit pas vostre stille icy. Vous voyes
que je ne merite point de reproche