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La Lune — 3.1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.6786#0106

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i.Ji reprise tVHERNANl donne une tîCUinlité nouvelle ou
nplendlclo porti-nlt-elinr^e de Vlct<)i'-EIu|;o que lu LUNE
n publié dernièrement.

iYiiMal ea iivonii-noiii* fnit. un nouveau tirage , rtclie-
ment. eolorlé et n six teinte», que non* metton», sans
nitrjmentalion de prix, à ln disposition do nos correspondants
e* vendeui's de I*arls et «les département».

Les demandes doivent être «dressées ù Pndnai.n!l**trn-
tion de la USE dans le plus brfT délai — car cette a«ii-
vollo édition tentl « s'épuiser comme la nr"ini«re.

HERNANk

Exposition Universelle, je te remercie!

Grâce à toi, — je le constate avec un frémissement de joie, —
voici qu'au milieu de l'incessant arrivage des empereurs et dos
.rois, et précédant le Grand-Turc lui-même de quelques jours, te
Souverain des Lettres Françaises a franchi !a frontière, sous Le*
apparences d'un drame en cinq actes.

Tous les feuilletons de cette semaine ont décrit longuement
l'entrée triomphale de Hernani dans la capitale.

On vous a raconté avec quel enthousiasme sincère l'élite. dtes>
Intelligences parisiennes a été recevoir rillu&tra\isiteur à la gaie
de la rue de Richelieu.

Sur le passage du cortège les acclamations les plus chaleureu-
ses n'ont cessé de retentir. Ona hien entendu, par-ci par-là, quel-
ques cris de : Vive Legouvé! mais ces manifestations regrettables,
sorties de la bouche glabre de vieillards en habits verte à palmes,
ont été bien vite étouffées.

L» vénérable Louis Veuillot, heureusement tenu en laisse, n'a
causé aucun désordre dans la foule.

Bref, aujourd'hui, tout le monde sait que la maison de Cor-
neille et de Molière, redevenue chère à chacun, a été mise à la
disposition de Victor Hugo pendant la durée de son séjour parmi
nous.

On n'a pas eu le temps de chasser tous les Laya du Temple,
mais les gens de Galilée ont fait leur malle, et déjà, leurs hexa-
mètres sont enregistrés au chemin de fer. S'ils payent un excé-
dant énorme, vous le devinez sans peine !

Enfin, à l'heure qu'il est, on ne peut plus appliquer au grand
poëte, notre hôte, le vers si connu :

Rien ne manque à sa gloire, il manquait à la notre.

Aprè3 cette constatation sommaire do la glorieuse réception de
l'œuvre de Victor Hugo par les autorités littéraires et artistiques,
et de son succès éclatant, nous nous bornerons, pour ne pas.
tomber dans les redites, à décrire les quatre personnages saillant*
de la suite du Maîtrft.

Ces légers croqute h la plume, griffonnés à la hâte pendant la
représentation du 20 jutas, serviront de légende aux portraits de
Dona Sol, de Hernani, de Don Carlos et de Ruv Gomez, que notre-
cher Gill, non moins habite que le Ga7 de Rvy Blas :

Celui qui te, mieux creuse, ait gré «le* belles filles,
Dans un pommeau ùY-pée nue buile a pastilles.

A dessiné ce matin, haut le crayon. ,
Un. mot avant de commencer:

Nos aînés affirment que la Comédie Française, en cette occa-
sion unique, n'a pas suivie la tradition reçue. Le réalisme, dans
l'exécution du drame qui noua passionne depuis quelques joues,
a pris, paraît-il, la place du romantisme. En un mot, la pièce, ly-
rique n'est plus interprétée lyriquurnent. Je note cette remarque,,
pour avoir le droit de dire que cela m'est bien indifférent de
savoir par quel procédé f «notion me vient, et que si mes yeux
se mouillent de larmes, tout à coup, je m'inquiète fort peu de con-
naître qneUe sorte d'art les fiait couler.

Donc Deiaunak est bien le bandit, noble et rude, inculte. La
voix de cet bote des montagnes est rauqu-e et violente comme le
fracas des torrents qu'elle doit dominer; mais comme elle d ivient
harmonieuse et douce, la voix de ce malheureux proscrit que des
chants d'oiseaux éveillent le matin, quand il oublie aux pieds do
dona Sol les meutes du roi qui le poursuivent. Lui aussi est roi
parmi les siens, et lorsque don Carlos le raille, l'imprudent ! on
sent quel effort t'ait cette grande ame pour ne pas abuser de sa
force. Cœur d'eder pwur la haine, mm que l'amour amplit de
suavités incoa.nucs, IIenw,nî4 à l'heure navrante où Ruy Gouicz.
vient l'arracher des bras crispés rte dona Sol, trouve duus sa
douteuc sans bornes des supplications déchirantes ; il pleure-, ce
vaillant, qui le jour devant aurait vu couler tout son sang sans
rien djre. M. Uelaunay rend avec une puissance empoignante
l'affreux, eoiubnt qui se livre sois le ïcont pâli de ilcrnaai. L'A-
mour lui dit tout bas ; u Sois, lâche, oublie ton serment; » l'Hon-
étonné, lui crie- pour la première fois : « Eh bien? » Il
rt, enlin, ouvrant son cœur sanglant aux voluptBs cruelles
d'une double fidélité.

M. Bbkssaxt a fait de Bon C<b:£os la plus parfaite de ses
créations. Amant léger du plaisir et des folies équipées, on le
voit d'abord, insoucieux des lourdes responsabilités de l'empire,
errer, do jour ou de nuit, autour de l'objet de ses désirs violents.
Parfois, et comme sana le savoir, il montre des grilles sous ses
patte* de velours. Puis, soudain* tout change. L'empereur Maximi-
lien est mort. Le trône impérial est libre. Don Carlos le convoite.
La grandeur lat-ate de sa race s'épanouit insensiblement. Le
courew d'aventure» se surprend, à, penser. Dans un monologue
célèbre, il pose d'avance dans sa main le globe et le sceptre qu'il
va tenir peui-ûU-e. a eu moment, M. Bressant s'est montré aussi
trr.ipd acteur qu'il est possible de l'être dans ce rôle accablant,
il a nuancé avec un art infini les diverses périodes de ses
réflexions profondes. Les braves, l'ont juste nent récompensé de
sa peia»... Plus tard, résigné à régner, arrachant de son cœur
ses rêves de jeune homme, il a énau la foule. En voyant Don
Carlos pardonner, ou a deviné le harles-Quint futur.

Ruy Gomez, c'est un homme de la vieille Espagne, une statue
de granit sur laquelle est inscrit, à la place du cœnr, le mot :
Honneur. M. Mauiunt a déployé sous les habits noirs de ce vieil-
lard farouche un, talent remarquable. Cartes, l'amour dévoué de
cet homme loyal) à l'excès est une chose émouvante; mais, hé-
las ! comme on veut de toute son âme que dona Sol 3oi± à Her-
na.ii ! Le respect de l'hospitalité, le culte de l'hôte, sont expri-
uiés.par Ruy Cornez, à la face de son maître et seigneur, avec
upa force, avec une chaleur généreuse, avec un emportement qui
I no. connaît plus de respect, qui mettent comme une auréole glo-
I rteuse autour de ces cheveux blancs. M. Maubant a trouvé là des
j; accents d'une dignité furieuse qui le placent au rang do no»
grands acteurs. Les applaudissements n'ont pas manque à <:etiifr
| mnnifestation inattendue d'une individualité jusqu'alors mo'iass.
fi toment voilée.

Mais que dire de cette magnifique Dona Sol que non? a révélée.
S MJJe Favart! Voilà bien le type féminin qu'on rêve en lisant1 le
jpoëme de Victor Hugo, contenue, résolue, ardente et chaski Re-
gardez cette fiôre espagnole dont le sang bput1, sous sa face pâte,
dans ces yeux noirs, commo on sent,, comme on voit passée lu
llamma intérieure qui Yhéroise ?■ Toute- grâce, adorable de ^
soujiers. de satin à ses cheveux crêpés, elle traverse. 1g d'anie.
sombeo en l'illuminant. Vojvz-vons cette-majti frêle? Elle saura,
se. criseer sur te manchfl dfun poignard^ aille saura débouchait
sans trembler uu 0 iron <Jfi poison, comme elte. sait éireindjqe tes,
main» Salées de. son Dieu, de son maître, «k son lion superbe,
comme elle sait caresser te cou qui sied si bi-.-u eut colliUftH OM
ne tentez pas de lui enlever son amant,, ne l'osez pas! Doua, Sol,
ôchevelôe, dilatant ses yeux flamboyants, rugira conusft un3
tigresse montrant ses dents aiguës.

Tout à l'heure la jeune fille pleurait, souriait ; maintenant l'a-
moureuse paipito de n'ge, et Guy Gomez frissonne! 0 Dieu! sa
voix vibrante s'éteint, sa colère s'engourdit. Le poison fait son
effet. L'épouse veut précéder son époux dans la mort.

Elle a bu avant lui. Que lui fait l'Espagne à cette heure? Que
lui fait l'amour cruel d'un vieillard stupide? Elle n'a plus qu'une
pensée, recevoir le dernier cri d'amour de Hernani. Elle se penche
sur le corps tiède et déjà sans vie de son amant. Elle cherche sa
lèvre :

Et la voilà quî meurt comme une (leur se ferme.

Rfijle Favart a souvent montré qu'elle était une artiste exquise ;
jeudi elle a fait voir quelle admirable actrice possède le Thé.àtrc-
Francais.

Ernest d'Hervillt.

UN PROGRAMME PAR JOUR

Le baron Brisse, le prêtee-eusinier qui vivait do l'autel et des
hôtels, a commencé par publier uu menu quotidien. Le succès
obtenu par le ffareçuti^^gulfetwj^te sufteréra à un journal l'Inni-
reusc idée de rédiger le program ipe djune toilette par jour.

Tout en. appréciant fort ces gigantesques enjambées du jour
nalisme, faites dans la voie du progrès, la Lune, qui ne pense
pas que le mieux est l'ennemi du bien, va tenter de couronner
l'édifice, dont les assises sont dues au marmiton-folliculaire.

Notre intention est de publier* dans chacun de nos numéros,
uu article qui fixera L'emploi d'une journée.

Le programme étiut fort varié, il pourra servir pour une se-
maine entière.

Sans autre préambule comia^PiÇims :

Du samedi 29 juin au samedi 6 juillet

Si l'on s'est couché te veille, se lever à 11 heures.

Parcourir les journaux; décacheter sa correspondance; lire te
tjilre du livre nouveau.

Aux personnes qui aiment à se désopiler la rate nous recom-
manderons la lecture de l"Univers. Cetfe feuille joviale, qui publie
son petit miracle par jour, a crée une si redoutable concurrence
au Tintamarre que M. Gomtaerson a proposé à M. Veuillot do fu-
sionner ces deux jpuraaux.

Si, par hasard (il faut tout prévoir), on jetait les yeux sur la
Çazette des Etrangers, H ne faudrait pas prendre à la lettre l'avis
de M. de Pêne qui conseille à ses lecteurs d'aller visiter tous les
jours certain magasin, de nouveautés. Pour jouir longtemps il
faut user modérément. Ou se, lasse de tout, môme d'aller voir
tous les jours des. descentes ée lits à trois francs et des chaus-
settes Je coton pur-fil.

Cirque matin, envoyer son domestique chercher des nouvelles
du cheval de M. Raimbeaux, et de Fervacqucs, le cheval lau-
réat des grandes courses dernières. Surtout avoir garde'de s'en
rapporter aveuglément aux bulletins de la santé de ces nobles
hôtes que publient quotidiennement certains journaux mal infor-
més, soudoyés ou malintentionné-.

Ea furetant dans sa garde-robe, si l'on remarque un pantalon
usé par le bas, et qui paraisse avoir tous ses droits à la retraite,
ne pas le donner inconsidérément à son portier. — Si cet inex-
primable n'est plus mettable ppur la ville, il sera encore fort bon
pour danser au prochain bal de l'hôtel de ville, après l'avoir am-
puté des deux jambes.

Votre première sortie doit ôtçe une tournée dans toutes les ga-
res de chemins de fer, afin d'assister au débarquement de quel-
qu'un de nos hôtes augustes.

Ne pas manquer de saluer très-humblement, si votre échine
le permet, tout voyagear descendant de wagon. — Ce faisant,
votie hommage pourra quelqueijafs s'adresser à un manant;
mais, daus le doute, il vaut mieux saluer un commis-voyageur
en appareils pour le baptême vtra.-intcriii que de manquer à
rendre.vos devoirs à un de nos hôtes augustes.

A 2 heures

Aller à l'Agence d*>s Théâtres, louer un fauteuil pour la Porte-
Saint-Wartin, que vous ne payerez que trois ou quatre fois sa

valeur, si aucun hôte auguste ne doit, le soir, honorer la repré-
sentation de sa présence.

C'est en ce moment, plus que jamais, qu'il faut bien se garder
de compter sans son hôte.

De 3 heures à 4 heures.

Se promener à pied de la Chaussée-d'Antin à la Madeleine,
Si votre cigare était éteint, vous entreriez dans un débit de
tabac pour le rallumer ; mais, sous aucun prétexte, vous n'arrê-
teriez un fumeur sur le boulevard pour lui demander du feu,
parce que vous pourriez vous adresser, sans le savoir, à un hôte
auguste voyageant incognito, et que, ainsi que l'a fort bien dit
un journal officieux, cela constitue une inconvenance des plus
scandaleuses.

Si tout à coup vous voyez la circulation interdite par des
sergents de ville et «tes gardes municipaux, vous »ous gardez
bien de paraître étasuj$ comme un provincial que l'on vous barre
le passage, puisqu'o» répare pas le macadam ; — Vous adres-
sant à vous-même uV»n$ un a p%rti confidentiel, vous vous dites :
mon bonhomme, je. »ife ce que c'est ; un de nos hôtes augustes
va passer.

Alors vous étiez wtae chapeau : puis vous fuites en sorte d'ap-
pr : ire le nom ihi jnwionnage attendu, alin de savoir qu'elle ac-
etenuitiontous devea* pousser; mais surtout ne criez qu'à bon
escient, car il serait ^v* plus ficheux effet de s'exclamer : Vive
Victor-Emmanuel t vkt te passage du pape ou du duc de Modône.

Encore une-recoa^as-andation des plus importantes. Vous pou-
vez rencontrât' versi trois heures, près do la Madeleine, un per-
sonnage Iwhdte- «à», soie et d'or. Vous vous garderez bien do
l'aborder et de le prier de vous conférer une décoration quel-
conque =ous le prétexte que votre bottier et votre pédicure en
ont reçu récemment au point d'en être incommodés. Vous pour-
riez, mal vous adressant, tomber dans la même erreur qu'une
dame de notre connaissance. Pendant un mois, voyant se prome-
ner chaque jour, dorant ses fenêtres, un porte-réclame de l'Hip-
podrome, elle le lit passer, de bonne foi, auprès de parents de
province pour un prince d'Orient. Ces provinciaux, qui sont fort
observateurs, ayant remarqué que le personnage en question se
mouchait sur sa manche, ont emporté dans leur pays la plus
déplorable impression des mœurs arriérées des princes d'Asie.

De 4 à 6 heures.

Prendre l'absinthe chez Durand, et attendre patiemment une
vo; ture.

6 heures et demie sonnant

Vous dînez à l'Exposition, au pavillon Gousset, puis vous
vous enfuyez aussitôt après, à toutes jambes, par crainte des en-
trepreneurs de missions évangéliques, des pick-pohets et du Théa-
. tre-lnternational qui, par prévoyance, a établi dans son sous-sol
un bouillon tout prêt à boire.

De 9 à 10 heures

Ecouter le Sabre de mon pére aux Variétés.

A 10 heures un quart

Entendre chanter faux et applaudir Mlle Hortense Neveu dans
la Vt'e parisienne.

A 10 heures 50 minutes.

Vous offrez, à Mabille, une verre de Champagne et vos hom-
mages à Mademoiselle Pcau-de-Çatin. — Avant de quitter cet
Eden de la poudre de riz, vous surprenez quelque dialogue qui
porte à la rêverie, dans le genre de celui-ci, par exemple, sténo-
graphié hier par Delaage :

Coquinette. — Sais-tu pourquoi Cocoriette est allée consulter
une somnambule ce matin.

Pamki.a.— Oui, c'est pour savoir quel est le pôre de son en-
fant.

A minuit.

Votre voiture vous dépose devant votre cercle. Quelque misé-
rable femme, entourée de ses enfants, se tient-elle accroupie sous
la porte coclière et murmure-t-elle qu'ifc ont faim depuis hier,
vous n'y prenez gar io et vous montez précipitamment l'escalier
en fredonnant un air d'Offenbach.

Vous taillez uu 6ac ; vous parlez chevaux et cocottes ; vous
chantez les louanges d'Offenbach et de Thérésa, et, formulant
vertement votre opinion sur Hernani, voua devez déclarer que
c'est infect. Ayant perdu cinquante louis, vous vous retirez.

Il est

Une heure du matin

En l'honneur d'un de nos hôtes augustes, y a-t-il bal à l'Hôlel-
d"-Ville, vous vous y faites conduire, .le ne mets pas en doute
que vous ne soyez un des dix mille invités.

Si par hasard vous avez l'honneur, dans le courant de la nuit,
d'approcher Son> Excellence le baron llaussmann, vous pourrez
lui adresser vos humbles compliments sur l'ordonnancement gé-
néral de la fête. T'moign z votre étonuement qu'elle n'ait coûté
que 900,000 francs. Dites-lui que, sur la place, il y a des mi1-
liers de curieux qui ont l'air de prendre le plus vif plaisir à voir
passer les inviLés qui vont respirer les parfums des cent mille
fleurs, et déguster les 10,000 glaces et verres de punch.

Cela ne peut que flatter infiniment Son Excellence, mais sous,
aucun prétexte ne commettez l'indiscrétion de lui deraandor si
c'est par l'octroi de la barrière du Trône qu'a passé le gibier servi
au souper.

Quand- vous quitterez le palais municipal, il sera
3 hca.es du matin.

Quelques instants plus tard, vous entrez au théâtre de. te Porte**
Saint^Martin. Il ne restera guère, à cette heure, que deux acl:?3 i
voir, mais ce sont les plus riches de mise en scène.

Vous assisterez au spectacle des lions qui a inspiré tuj. moi à
Suzanne Lagier :

— Je parie la modestie d'Offenbach contre le désintéressement
de Pélissié que j'entre dans la cage des lions, et qu'ils ne me dé-
vorent pas, lui disait Albert Glatigny, qui, chacun sait cela,
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