1703.
N°. poé
58 Recueil des Machines
nera le calcul de l’avantage de cette machine ; ôc ce cal-
cui pourra servir de regle pour coutes celles de ce genre.
C A L C U L.
L’on sait que les poulies moussées augmentent la force
en raison de l’unité au double des poulies mobiles. Nous
calculerons donc une seule mousse appliquée à son ca-
bestan ; après quoi nous réunirons les quatre avec l’effort des
deux autres cabellans qui servent à la dire&ion du berceau.
Chaque mousse étant compusée de trois poulies mobi-
les , il s’ensuivra par ce que l’on vient de dire, que li la
puissance agissoit direèlement au cordage, cette puissance
îeroit au poids, comme 1 efl à 6 ; mais le cordage étant
garni au cabestan , ôt la puissance piacée à l’extrêmité de
la barre ou levier, la force augmentera en raison du rayon
du cabestan , à la longueur du même levier. Mais comme
on applique plusieurs hommes sur une seule barre, & que
nous supposerons au nombre de 6, nous calculerons les
différens leviers dechacun, par rapport à leur posstion.
De plus, le poids é.tant tiré sur un plan inclinépar une di-
reôlion parallele au plan , la pesanteur de ce poids dimi-
nuera, ou l’effort de la puissance augmentera encore dans
la raison de la hauteur du plan à sa longueur.
A PP LICATION.
L’on suppose chaque levier de 12 pieds de long, c’est-
à-dire, depuis le centre du cabestan jusqu’à l’extrêmité de
la barre. Le corps du cabestan sera d’un pied de diametre,
ou 6 pouces de rayon. L’effort de chaque homme de 2$
livres , nous aurons d’abord cette proportion pour la pre-
miere puissance : 6 pouces rayon du cabestan, est à 144
pouces, longueur deîabarreou levier, comme 2 $ sorcede
îa premiere puissance est à , résistance que la puissance
N°. poé
58 Recueil des Machines
nera le calcul de l’avantage de cette machine ; ôc ce cal-
cui pourra servir de regle pour coutes celles de ce genre.
C A L C U L.
L’on sait que les poulies moussées augmentent la force
en raison de l’unité au double des poulies mobiles. Nous
calculerons donc une seule mousse appliquée à son ca-
bestan ; après quoi nous réunirons les quatre avec l’effort des
deux autres cabellans qui servent à la dire&ion du berceau.
Chaque mousse étant compusée de trois poulies mobi-
les , il s’ensuivra par ce que l’on vient de dire, que li la
puissance agissoit direèlement au cordage, cette puissance
îeroit au poids, comme 1 efl à 6 ; mais le cordage étant
garni au cabestan , ôt la puissance piacée à l’extrêmité de
la barre ou levier, la force augmentera en raison du rayon
du cabestan , à la longueur du même levier. Mais comme
on applique plusieurs hommes sur une seule barre, & que
nous supposerons au nombre de 6, nous calculerons les
différens leviers dechacun, par rapport à leur posstion.
De plus, le poids é.tant tiré sur un plan inclinépar une di-
reôlion parallele au plan , la pesanteur de ce poids dimi-
nuera, ou l’effort de la puissance augmentera encore dans
la raison de la hauteur du plan à sa longueur.
A PP LICATION.
L’on suppose chaque levier de 12 pieds de long, c’est-
à-dire, depuis le centre du cabestan jusqu’à l’extrêmité de
la barre. Le corps du cabestan sera d’un pied de diametre,
ou 6 pouces de rayon. L’effort de chaque homme de 2$
livres , nous aurons d’abord cette proportion pour la pre-
miere puissance : 6 pouces rayon du cabestan, est à 144
pouces, longueur deîabarreou levier, comme 2 $ sorcede
îa premiere puissance est à , résistance que la puissance