APPROUVEES PAR l’AcADÉMIE.
coupé ce demi-cercle aux points où l’étoile se trouve, tou-
tes les fois qu’elle change sa hauteur sur l’horizon de deux 172
minutes de degrés ; d'où il suit que la distance de l’une de N°.240.
ces divisions à l’autre vaut deux minutes de degré , tant--
pour les différentes hauteurs de l’étoile au-dessus ou au-
deisous du pole, que pour sa distance du méridien vers
l’orient ou vers l’occident. On commence à compter ces
divisions depuis l’étoile qui efl; sur cette même circonfé-
rence, jusqu’aux deux extrêmités du demi-cercle qui les
renferme, elles ne vont qu’à deux degrds huit minutes,
parce que c’efl ia distance de i’étoiie au pole en l’année
1730, que l'on a prise pour époque.
Le centre de cet astrolabe représente le pole ardiique,
ou le pole nord ; l’espace qui est depuis ce poie jusqu’aux
divisions de l’étoile polaire, reprélente le firmament du
côté de ce même poie , autour duquel on a placé les con-
fleiiations quien sônt les plus proches, avec ies principales
étoiles qui forment ces consteiiations ; on a mis chaque
étoile à son degré d’ascension droite , & à celui de sa di-
flance au pole pour l’année 1730, en se servant du cata-
logue des étoiles fixes de M. Flamstded ; on en a placé soi-
xante ôc douze en sept différentes consteilations, qui sont
lapetiteOurse , la grande Ourse , le Dragon , Cephée,
la Cassiopée, Persée , ôt le Cocher ; le nom de chaque
consteliation est: écrit contre la consteliation même ; on a
eu attention d’y marquer les étoiles conformément à leur
grandeur apparente, afin que les Pilotes les reconnoissent
plus facilement dans le ciei, en les voyant sur ce plani-
îphere où elies paroissent naturellement au même état ôc
situation que nous les voyons au firmament ; ce qui n’est;
pas ainsi sur les globes où on les voit, comme si on étoit
au-destsus du firmament; ôc de maniere qu’en regardant,
par exemple , le pole du nord d’un globe , on voit à
gauche les étoiles qu’on verroit à droite, si on regardoit
le pole du nord dans le ciel ; ce qui oblige à une atten-
coupé ce demi-cercle aux points où l’étoile se trouve, tou-
tes les fois qu’elle change sa hauteur sur l’horizon de deux 172
minutes de degrés ; d'où il suit que la distance de l’une de N°.240.
ces divisions à l’autre vaut deux minutes de degré , tant--
pour les différentes hauteurs de l’étoile au-dessus ou au-
deisous du pole, que pour sa distance du méridien vers
l’orient ou vers l’occident. On commence à compter ces
divisions depuis l’étoile qui efl; sur cette même circonfé-
rence, jusqu’aux deux extrêmités du demi-cercle qui les
renferme, elles ne vont qu’à deux degrds huit minutes,
parce que c’efl ia distance de i’étoiie au pole en l’année
1730, que l'on a prise pour époque.
Le centre de cet astrolabe représente le pole ardiique,
ou le pole nord ; l’espace qui est depuis ce poie jusqu’aux
divisions de l’étoile polaire, reprélente le firmament du
côté de ce même poie , autour duquel on a placé les con-
fleiiations quien sônt les plus proches, avec ies principales
étoiles qui forment ces consteiiations ; on a mis chaque
étoile à son degré d’ascension droite , & à celui de sa di-
flance au pole pour l’année 1730, en se servant du cata-
logue des étoiles fixes de M. Flamstded ; on en a placé soi-
xante ôc douze en sept différentes consteilations, qui sont
lapetiteOurse , la grande Ourse , le Dragon , Cephée,
la Cassiopée, Persée , ôt le Cocher ; le nom de chaque
consteliation est: écrit contre la consteliation même ; on a
eu attention d’y marquer les étoiles conformément à leur
grandeur apparente, afin que les Pilotes les reconnoissent
plus facilement dans le ciei, en les voyant sur ce plani-
îphere où elies paroissent naturellement au même état ôc
situation que nous les voyons au firmament ; ce qui n’est;
pas ainsi sur les globes où on les voit, comme si on étoit
au-destsus du firmament; ôc de maniere qu’en regardant,
par exemple , le pole du nord d’un globe , on voit à
gauche les étoiles qu’on verroit à droite, si on regardoit
le pole du nord dans le ciel ; ce qui oblige à une atten-