Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

APPROUVÉES PAR l’AcADÉMïE.


M A C H I N E N"s ;

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ARITHMETIOUE»

INVENTÉE

PAR M. LEPINE.

CEtcs machine cst composée intérieurement de roues
à chevilies ôc de ressorts, dont la méchanique sera
expiiquée dans Ia troisieme planche, après que l’on aura
décritla machine en géneral.

L’outil A E sert à opérer en enfonçant l’une de ses poin*
tes dans ies endroits dont il sera parié.

Sur la platine qui eit l’extérieure, sont douze cercles
tels que C, D, E, &c. gravés sur la platine même , & di*
visés, savoir le premier C qui est le cercle des deniers 5
en douze, le second D en vingt, & le troisieme E en dix ;
tous les autres cercles sont divisés comme ce dernier:in-
térieurement à ceux-cisonc des piatines circulaires& con-
centriques, mobiles sur leur centre, au moyen des trous
saits sur le bord de leurs circonférences, dans iesquels on
fait entrerune des pointes de i’outil A E. Ces petits cer-
cles sont divisés de même que ies grands, en douze, en
vingt, & en dix.

A la partie inférieure de ces cercles, on fixe de petîts
crochets en potence B , qui arrêtent !a pointe de 1 outii
quand on a suffisamment tourné. A ia partie supérieure
des mêmes cercles , c’est à-dire, tout devant les crochets
il y a des ouvertures quarrées F GH, par lesquelles pa-
roissent les chiffres qui proviennent des opérations. Ces
ouvertures nesont que de lalargeur qu’il fautpour faire pa-

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