Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (5.1727/31 (1735)) [Cicognara, 917E]

Recüeïl des Machines

_ second treuil V X construit dessous la fermeture O N à

1727. laquelle ii tient par ses extrêmités, au moyen de deux

N°. 2^8. pieces telles que a b V courbées & attachées aux endroits
299» V a,

-- Les trois treuils, c’ell-à-dire, l’arbre de la fermeture

YZ, & les deux autres V X, P Q, se meuvent libre-
ment sur eux-mêmes, ôc les bras VT, R S, sont auiïi mo-
biles autour de leurs clous S T ; de maniere que quand on
éleve la bare W, lui faisant faire le chemin ies

bras RS, TV, se mettent à peu près dans une situa-
tion horizontale , ôc par conséquent ia fermeture O fait
le chemin O, 0, ôc donne la liberté de passer sur le pont :

Planche on tout au contrai re quand on le veut fermer, Cette
I, premiere travée se joint à une seconde par les appuis
ôc par les poutres de chaque bord, avec des vis ; elles
pourroient encore être assemblées par des coins, ainsi que
le pont ssottant approuvé en i7!5,cequi seroit préfe-
rabie tant pour abréger ie temps que pour la soli-
dité.

Mais comme ii resie un certaîn vuide entre les pou*
tres aux extrêmités de chaque travée , l’on fait à cet en-
droit un treuil, garni d’autant de piecee sse bois comme
D , qu 5il y a de vuides, & d’une groiTeur à les pouvoir
remplir ; & lorsque les travées sont asssemblées, on tourne
ce treuil, qui fait baisser ces pieces D dans les intervab
les , çe qui se fait comme il a été dit pour la ferme-
ture.