A P P R O U V t E S P Â R L S A C A D É M I E. 6;
Pour contenir !e cercle mobiie ôc empêcher qu’il ne
soit tiré tout-à-coupj on a hht une ouverture àlaplaque i, j
2, 3, dans iaquelie entre une cheviile qui tient à ce cer*
cle : deux autres ouvertures sont aussi pratiquées plus près
du centre : ces ouvertures sont pour ia communication du
cadran à la sonnerie ; mais à la platine de la roue de mi-
nute est un tambour io, 11, 12 , sur lequel roule une se-
conde chaîne tirée par un ressbrt 13 , iq, qui tend à faire
mouvoir le cercle d’un sens contraire à sengrénage de la
roue F , moyennant quoiie cercie efl contenu, & ne peut
avancer que de ia quantité necessaire.
L’on iait qu’ii y a deux manieres de faire marquer à une
pendule le temps vrai.
La premiere en accéiérant Ôc retardant ie mouvement
des aiguiües, & la seconde. en faisant avancer & rétrogra-
der le cadran des minutes suivant ia même équation.
La premiere maniere est beaucoup moins juste que îa
seconde; car dans ia premiere la roue dont saxe portesai-
guiiie n’ayant que trois quarts de pouce de rayon , le jeu
de la denture donne àPextrêmité de saiguiüe un jeu quiest
à celui de sa denture , comme ia longueur de raiguüie est
au rayon de 1 a roue dont Faxe porte i'aiguiile. Deplus les
roues qui servent à faire mouvoir cette derniere n'ayant
au.ssi que trois quarts de pouce de rayon 5 donnent encore
à l’aiguiiie un jeu qui est à celui de chaque roue dans son
pignon , comme le produit des roues est au produit des
pignons.
Dans cette seconde maniere le cadran des minutes n’est
point sujet à ces sortes de variétés. 1 L’aiguille éiant so-
îidement attachée sur une des roues du rouage comme
dans ies pendules ordinaires, on n’a point cet inconvénient
à craindre. 2 0, Le mouvement du cadran des minutes se
fait sans jeu , puisqu’il est tiré par un ressbrt qui tend tou-
jours à le faire rétrograder , & que ce ressort cede aussi
alternativement iorsque ie cadran esc emporté par la cour-
Rec. des Machines. Tome V, I
Pour contenir !e cercle mobiie ôc empêcher qu’il ne
soit tiré tout-à-coupj on a hht une ouverture àlaplaque i, j
2, 3, dans iaquelie entre une cheviile qui tient à ce cer*
cle : deux autres ouvertures sont aussi pratiquées plus près
du centre : ces ouvertures sont pour ia communication du
cadran à la sonnerie ; mais à la platine de la roue de mi-
nute est un tambour io, 11, 12 , sur lequel roule une se-
conde chaîne tirée par un ressbrt 13 , iq, qui tend à faire
mouvoir le cercle d’un sens contraire à sengrénage de la
roue F , moyennant quoiie cercie efl contenu, & ne peut
avancer que de ia quantité necessaire.
L’on iait qu’ii y a deux manieres de faire marquer à une
pendule le temps vrai.
La premiere en accéiérant Ôc retardant ie mouvement
des aiguiües, & la seconde. en faisant avancer & rétrogra-
der le cadran des minutes suivant ia même équation.
La premiere maniere est beaucoup moins juste que îa
seconde; car dans ia premiere la roue dont saxe portesai-
guiiie n’ayant que trois quarts de pouce de rayon , le jeu
de la denture donne àPextrêmité de saiguiüe un jeu quiest
à celui de sa denture , comme ia longueur de raiguüie est
au rayon de 1 a roue dont Faxe porte i'aiguiile. Deplus les
roues qui servent à faire mouvoir cette derniere n'ayant
au.ssi que trois quarts de pouce de rayon 5 donnent encore
à l’aiguiiie un jeu qui est à celui de chaque roue dans son
pignon , comme le produit des roues est au produit des
pignons.
Dans cette seconde maniere le cadran des minutes n’est
point sujet à ces sortes de variétés. 1 L’aiguille éiant so-
îidement attachée sur une des roues du rouage comme
dans ies pendules ordinaires, on n’a point cet inconvénient
à craindre. 2 0, Le mouvement du cadran des minutes se
fait sans jeu , puisqu’il est tiré par un ressbrt qui tend tou-
jours à le faire rétrograder , & que ce ressort cede aussi
alternativement iorsque ie cadran esc emporté par la cour-
Rec. des Machines. Tome V, I