Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (7.1734/54 (1777)) [Cicognara, 917G]

$6 Recueil des Machines
, ralleles , sur lesquels sont tracdes les heures qui convien-
j_ nent à chaque parallele, de 3 en 3 degrés. Le second
' cartonHIK, est divisé en deux quarts-de-cercle > la di-
vision des deux commence au même point I, ôc suit de
part ôc d’autre vers K ôc vers H , jusqu’à po degrés ; suic
îe même carton on voit une seconde division LM, NO ,
qui marque la déclinaison du soleil, ôc les jours de l’an-
née. Au troisieme carton est attaché un index P, qui
sert à mettre les deux instrumens dans la situation né-
cessaire pour faire usage de ce cadran, qui a beaucoup
de rapport avec la Harpe de M. de la Hire.

Le troisieme inftrument esl une machine pour observer
le passage des étoiles par le méridien ; il est formé par
une double équerre SCDB, d’environ un pied de gran-
Fi<*. I. deur, garnie de sa poignée E ; cette équerre porte d’un
côté deux miroirs à charniere FG , d’environ 3 pouces
en quarré, tels qu 3on les voit dans la seconde figure,
mobiles au point H, avec des portions de cercle MN
qui traversent l’équerre pour les incliner plus ou moins
suivant le besoin.

Le miroir G, figure 2, est percé au centre, ôc tra-
versé par un pivot qui porte une aiguille mobile I, qui
parcourt un cercle piacé sur le miroir , ôc divisé en
365 parties, qui représentent les jours de Fannée ; la
pointe de l’aiguille est garnie d’une platine ronde, percée
à jour, dont on dira i’usage ci-après. Le miroir supérieur
F est traversé par un réticule R , qui, prolongé , palïe
par le centre du miroir inférieur G.

Sur l’autre branche de l’équerre, opposée à la pre-
miere, est un troisieme miroir A, mobile sur la char-
niere S , au-dessous duquel est pratiquée une petite ou«.
verture K, où doit être appliqué l’œil de l’observateur*

U S A G E.

Lorsque Ton veut observer le passage de quelque étoile

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