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N°. 44-1.
102 Recueil des Machines
39 liv. effort du courant sur la circonférence de Ia roue5
sont à 2p i * au bout du rayon de la maniv-elle, ce qui fait
voir qu’en tirant tout Favantage posiible d’un pareil prO'
duit d’eau, & d'une pareille situation par ie moyen d une
roue, on peut faire marcher deux corps de pompe, dont
chaque coîonne peseroit 291 liv. \ avec une vitesfe de
12 l levées de deux pieds de hauteur par minute, ou,
ce qui ess le même , avec une vîtesTe d’environ 25 pieds \
par minute.
Voyons quel parti nous pourrions tirer du même pro-
duitd’eau , ôc de la même hauteur , avec la machine pro-
posée par M. de Genssane.
Le produit est supposé de 1<58 pieds cubes par mi-
nute; il faut à cette nouvelle machine 12 levées s par
minute, ou , pour éviter la fradlion, en 1 3 de 2 pieds
de hauteur , afin d’avoir la vîtefîe égale à celie que nous
avons trouvée, ôc aussi pour ne faire tomber la diffé-
rence quesur l’efîort ou sur le poids éievé.
On divise donc i<58 pieds cubes, produit de i’eau,
dans une minute , par 1 3 , nombre de levées dans le mê-
me temps, ii vient au quotient 12 77, qui est la depense
d’eau de chaque levde, ce qui fait connoître que le dia-
metredu grand cylindre A doit être tel quà deux pieds
de hauteur , ils contierinent 12 pieds cubes d’eam,
que l’on cherche parles regles ordinaires,Ôtque i’on trou-
ve être d’environ 3 3 pouces un peu pius , & dont la base
est p81 pouces quarrés. Or on sçait qu’une coionne d’eau
de 5)81 pouces de base sur iy pieds de hauteur pefe
73 50 liv. dont nous ne prendrons que les s pour avoir l’es-
fort que cette machine produira sur les deux corps de
pompe que n.ous appliquons au bout du grand balan-
cier E, lequel effort se trouve de 3266 7, c’est-à-dire,
de 1(533 j par chaque colonne pius fort que celui de
la roue à eau , de 1341 par chaque colonne, ce qui fait
voir que l’effet de cette machine est à celui : d’une roue
N°. 44-1.
102 Recueil des Machines
39 liv. effort du courant sur la circonférence de Ia roue5
sont à 2p i * au bout du rayon de la maniv-elle, ce qui fait
voir qu’en tirant tout Favantage posiible d’un pareil prO'
duit d’eau, & d'une pareille situation par ie moyen d une
roue, on peut faire marcher deux corps de pompe, dont
chaque coîonne peseroit 291 liv. \ avec une vitesfe de
12 l levées de deux pieds de hauteur par minute, ou,
ce qui ess le même , avec une vîtesTe d’environ 25 pieds \
par minute.
Voyons quel parti nous pourrions tirer du même pro-
duitd’eau , ôc de la même hauteur , avec la machine pro-
posée par M. de Genssane.
Le produit est supposé de 1<58 pieds cubes par mi-
nute; il faut à cette nouvelle machine 12 levées s par
minute, ou , pour éviter la fradlion, en 1 3 de 2 pieds
de hauteur , afin d’avoir la vîtefîe égale à celie que nous
avons trouvée, ôc aussi pour ne faire tomber la diffé-
rence quesur l’efîort ou sur le poids éievé.
On divise donc i<58 pieds cubes, produit de i’eau,
dans une minute , par 1 3 , nombre de levées dans le mê-
me temps, ii vient au quotient 12 77, qui est la depense
d’eau de chaque levde, ce qui fait connoître que le dia-
metredu grand cylindre A doit être tel quà deux pieds
de hauteur , ils contierinent 12 pieds cubes d’eam,
que l’on cherche parles regles ordinaires,Ôtque i’on trou-
ve être d’environ 3 3 pouces un peu pius , & dont la base
est p81 pouces quarrés. Or on sçait qu’une coionne d’eau
de 5)81 pouces de base sur iy pieds de hauteur pefe
73 50 liv. dont nous ne prendrons que les s pour avoir l’es-
fort que cette machine produira sur les deux corps de
pompe que n.ous appliquons au bout du grand balan-
cier E, lequel effort se trouve de 3266 7, c’est-à-dire,
de 1(533 j par chaque colonne pius fort que celui de
la roue à eau , de 1341 par chaque colonne, ce qui fait
voir que l’effet de cette machine est à celui : d’une roue