DOI issue:
Recueil des Machines Année 1742
DOI article:N. 456
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0255
APPROUVÉES PAR L*A C A D Ê M 1 'E. l8ï
'imetre étoit exécuté, & que je le trouverois chez M. d*Ons-
en-Bray, qui nia dit ne Tavoir pas, mais bien un odo- 1742,
metre de son invention^ qui avoit quelque rapport à N°. 456“»
celui de M. de Boistissendeau, ôc que des raisons par-—-
ticuiieres l’empêchoient de le communiquer au public.
RAPPORT DES C OMMISS AIRES.
LE Mercredi 20 Juin 1742, M rs de Fouchy ôc
d’Alembert ont lu le rapport suivant sur l’odome-
tre de M. l’Abbé Outhier.
Nous avonsexaminé 5 parordre de l’Académie, un odp-
metre proposé par M. l’Abbé Outhier.
Le but de M. l’Abbé Outhier a été de perfe&ionner
un odometre présenté en 1724 par M. Meynier.
Cet odometre plus commode que ceux qui avoient
'été imaginés précédemment, avoit l’inconvénient de ne
pouvoir décompter les tours de roue qui se faisoient
en reculant. Le nouvel odometre a la propriété de mar-
querles tours qui se font en avançant, ôc décompte de
lui-même les tours qui se pourroient faire en reculant.
Pour produire cet effet ,, M. l’Abbé Outhier subhitue au
rochet de l’odometre de M. Meynier, une étoile à six
pointes , qui porte un pignon ausïi de six ailes 9 dans le~
quel engrenent deux roues de 100 ôt de 101 : cette étoi-
le est retenue par deux sautoirs, Tun desquels est tou-
Jours levé dans le temps que l’odometre agit, par une
cheville placée sur une des deux poulies ou se devide la
corde. Chacune de ces deux poulies est aussi garnie d’une
espece de cliquet, qui pousse les pointes de l’étoile dans
le sens où tourne ia poulie, ôc qui obéit au contraire
lorsque la poulie est ramenée par le ressort dont nous
allons parler. Ce ressort est attachépar une deses extrê-
mités à un barillet fixé à l’une des deux poulies, & par
son centre à Tarbre qui est iîxé à Tautre poulie. On voit
'imetre étoit exécuté, & que je le trouverois chez M. d*Ons-
en-Bray, qui nia dit ne Tavoir pas, mais bien un odo- 1742,
metre de son invention^ qui avoit quelque rapport à N°. 456“»
celui de M. de Boistissendeau, ôc que des raisons par-—-
ticuiieres l’empêchoient de le communiquer au public.
RAPPORT DES C OMMISS AIRES.
LE Mercredi 20 Juin 1742, M rs de Fouchy ôc
d’Alembert ont lu le rapport suivant sur l’odome-
tre de M. l’Abbé Outhier.
Nous avonsexaminé 5 parordre de l’Académie, un odp-
metre proposé par M. l’Abbé Outhier.
Le but de M. l’Abbé Outhier a été de perfe&ionner
un odometre présenté en 1724 par M. Meynier.
Cet odometre plus commode que ceux qui avoient
'été imaginés précédemment, avoit l’inconvénient de ne
pouvoir décompter les tours de roue qui se faisoient
en reculant. Le nouvel odometre a la propriété de mar-
querles tours qui se font en avançant, ôc décompte de
lui-même les tours qui se pourroient faire en reculant.
Pour produire cet effet ,, M. l’Abbé Outhier subhitue au
rochet de l’odometre de M. Meynier, une étoile à six
pointes , qui porte un pignon ausïi de six ailes 9 dans le~
quel engrenent deux roues de 100 ôt de 101 : cette étoi-
le est retenue par deux sautoirs, Tun desquels est tou-
Jours levé dans le temps que l’odometre agit, par une
cheville placée sur une des deux poulies ou se devide la
corde. Chacune de ces deux poulies est aussi garnie d’une
espece de cliquet, qui pousse les pointes de l’étoile dans
le sens où tourne ia poulie, ôc qui obéit au contraire
lorsque la poulie est ramenée par le ressort dont nous
allons parler. Ce ressort est attachépar une deses extrê-
mités à un barillet fixé à l’une des deux poulies, & par
son centre à Tarbre qui est iîxé à Tautre poulie. On voit