àjo Rëcueil des Machinest
— ' vapeur, la condense ; alors ii se forme un vuide dans
1744. le cylindre, qui donne lieu par l’adion de l’athmosphère,
N°.45j. à seau du puisard de s’élever par le tuyau aspirant, ôc
d’aller remplir toute cette capacité du cylindre.
Dans cet état la soupape du diaphragme s’ouvre une
seconde fois, & permet à la vapeur de i’eau bouillante
d appliquer toute sa force sur la superficie de Feau : l’ef-
fet de cette force est de faire baisfer l’eau contenue dans
le cylindre, en fermant la soupape du tuyau aspirant,
& en ouvrant celle du tuyau montant. Cette eau s’élevera
donc dans le tuyau montant, & y fera soutenue par ia
foupape qui se ferme aussi-tôt qu’une nouvelle inje&ion
d’eau froide a condensé de nouveau la vapeur.
C’efl: par de semblables aspirations & refoulemens suc-
cessifs, que cette machine peut élever l’eau, d’abord du
fond du puisard au cylindre, & ensuite du cylindre à
une hauteur relative à la quantité de la vapeur de l’eau
bouiliante que l’on emploie, ôt à la force de la dilata-
tion.
II ne nous refle plus qu’à expliquer la maniere dont
M. de Genssane regîe ies mouvemens de cette machine,
pour que la durée de chaque aspiration soit égale, ainii
que la durée de chaque refoulement.
Pour cela M, de Gensiane établit bien solidement, ÔC
près du cylindre, un cadre de bois de même hauteur que
lui, ôc posé verticalement ; le milieu de ce quadre ré-
pond à ia partie du cylindre la plus éloignée de l’aiem-
bic; ce quadre est traversé horizontalement par quelques
autre piéces de bois : au milieu de la pie'ce d’en-haut de
ce quadre , ôt au milieu d’une de ses traverses , posée au
quart de la hauteur du quadre , on a attaché deux axes, 1
sur chacun desquels balance un ievier de fer femblable
au sseau d’une balance ; les bras du levier supèrieur sont
plus courts que les bras du levier inférieur ; des deux ex-
çrêmités du bxas du levier supérieur partent deux trin^
— ' vapeur, la condense ; alors ii se forme un vuide dans
1744. le cylindre, qui donne lieu par l’adion de l’athmosphère,
N°.45j. à seau du puisard de s’élever par le tuyau aspirant, ôc
d’aller remplir toute cette capacité du cylindre.
Dans cet état la soupape du diaphragme s’ouvre une
seconde fois, & permet à la vapeur de i’eau bouillante
d appliquer toute sa force sur la superficie de Feau : l’ef-
fet de cette force est de faire baisfer l’eau contenue dans
le cylindre, en fermant la soupape du tuyau aspirant,
& en ouvrant celle du tuyau montant. Cette eau s’élevera
donc dans le tuyau montant, & y fera soutenue par ia
foupape qui se ferme aussi-tôt qu’une nouvelle inje&ion
d’eau froide a condensé de nouveau la vapeur.
C’efl: par de semblables aspirations & refoulemens suc-
cessifs, que cette machine peut élever l’eau, d’abord du
fond du puisard au cylindre, & ensuite du cylindre à
une hauteur relative à la quantité de la vapeur de l’eau
bouiliante que l’on emploie, ôt à la force de la dilata-
tion.
II ne nous refle plus qu’à expliquer la maniere dont
M. de Genssane regîe ies mouvemens de cette machine,
pour que la durée de chaque aspiration soit égale, ainii
que la durée de chaque refoulement.
Pour cela M, de Gensiane établit bien solidement, ÔC
près du cylindre, un cadre de bois de même hauteur que
lui, ôc posé verticalement ; le milieu de ce quadre ré-
pond à ia partie du cylindre la plus éloignée de l’aiem-
bic; ce quadre est traversé horizontalement par quelques
autre piéces de bois : au milieu de la pie'ce d’en-haut de
ce quadre , ôt au milieu d’une de ses traverses , posée au
quart de la hauteur du quadre , on a attaché deux axes, 1
sur chacun desquels balance un ievier de fer femblable
au sseau d’une balance ; les bras du levier supèrieur sont
plus courts que les bras du levier inférieur ; des deux ex-
çrêmités du bxas du levier supérieur partent deux trin^