ÀPPROUVÉES PAR l’AcàDHMIE. 509
“d’un petit rechaud qu’on peut ôter ôc mettre à volon-
té. Le couvercle de la marmite est percé de deux trous, 1745*.
Tun pour laisserpasser le bout supérieur du fourneau, l’au- ^0.472*
trepour donner de i’airàla marmite, ôcvoir ce quisepasse -
au-dedans ; ce second trou est garni d’un couvercle percé
d’un fort petit trou , pour servir de ventouse.
Le fourneau a aussi un couvercle pour amortir la trop
grande ardeur du feu, ôc ce couvercie est encore percé
d’un trou, 011 il y a un registre qui sert à gouverner
le feu. Toute la marmite est posde sur trois pieds, Ôc
garnie d’une anse, ensorte qu’on la peut poser ou sus-
pendre par-tout oà l’on voudra. Voici i’usage de cette
marmite : loriqu’on a mis dans la marmite autant d’eau
qu on en veut, on rempiit le tiers ou îe quart du four-
neau de chaibon allumé, ôc le reste avec du charbon noir;
011 met dans la marmite les viandes ôc les legumes dont
on veut composer ie bouilion;on ia couvre, ôc on lais-
se le fourneau ouvert jusqu’à ce qu’on s’apperçoive que
le feu a pris une certaine a&ivité : alors au moyen du
couvercle du fourneau ôc du registre, on est maîtrede
modérer le feu ou de l’augmenter à volontép
Expérience.
Nous avons ajusté sur un fourneau de réverbere une
marmite ordinaire de cuivre à peu près de même gran-
deur que celie que nous voulions éprouver. Ii est bon
de remarquer que par la disposttion de cette marmite
sur le fourneau de réverbere, l’astion du feu étoit bien
mieux ménagée , qu’elle ne peut l’être dans les cuist-
nes. Nous mîmes dans chacune des marmites une pa-
reille quantité d’eau ; nous pesâmes ensuite trois Üvres
de charbon pour chacune des marmites.
Nous mîmes dans chacun des fourneaux une même
quantité de charbon allumé, ôc nous y ajoutâmes suf-
fisamment de charbon noir que nous prenions aux tas
dissiérens que nous avions destinés pour chacune des mar-
“d’un petit rechaud qu’on peut ôter ôc mettre à volon-
té. Le couvercle de la marmite est percé de deux trous, 1745*.
Tun pour laisserpasser le bout supérieur du fourneau, l’au- ^0.472*
trepour donner de i’airàla marmite, ôcvoir ce quisepasse -
au-dedans ; ce second trou est garni d’un couvercle percé
d’un fort petit trou , pour servir de ventouse.
Le fourneau a aussi un couvercle pour amortir la trop
grande ardeur du feu, ôc ce couvercie est encore percé
d’un trou, 011 il y a un registre qui sert à gouverner
le feu. Toute la marmite est posde sur trois pieds, Ôc
garnie d’une anse, ensorte qu’on la peut poser ou sus-
pendre par-tout oà l’on voudra. Voici i’usage de cette
marmite : loriqu’on a mis dans la marmite autant d’eau
qu on en veut, on rempiit le tiers ou îe quart du four-
neau de chaibon allumé, ôc le reste avec du charbon noir;
011 met dans la marmite les viandes ôc les legumes dont
on veut composer ie bouilion;on ia couvre, ôc on lais-
se le fourneau ouvert jusqu’à ce qu’on s’apperçoive que
le feu a pris une certaine a&ivité : alors au moyen du
couvercle du fourneau ôc du registre, on est maîtrede
modérer le feu ou de l’augmenter à volontép
Expérience.
Nous avons ajusté sur un fourneau de réverbere une
marmite ordinaire de cuivre à peu près de même gran-
deur que celie que nous voulions éprouver. Ii est bon
de remarquer que par la disposttion de cette marmite
sur le fourneau de réverbere, l’astion du feu étoit bien
mieux ménagée , qu’elle ne peut l’être dans les cuist-
nes. Nous mîmes dans chacune des marmites une pa-
reille quantité d’eau ; nous pesâmes ensuite trois Üvres
de charbon pour chacune des marmites.
Nous mîmes dans chacun des fourneaux une même
quantité de charbon allumé, ôc nous y ajoutâmes suf-
fisamment de charbon noir que nous prenions aux tas
dissiérens que nous avions destinés pour chacune des mar-