53^ Recueil des Machines
est suspendu au corps ssottant G H, qui monte & descend
suivant les differentes hauteurs de la surface I K de seau
N° 4.7(5 ^u réservoir. ^e corps ssottant .est toujours entretenu au
_____ dessus de rorifice, par une ou deux barres de fer telle
que L, qui passe dans des anneaux ajustés aux extrêmités
de la caisse ou du bateau GH. On voit donc clairement
que l’eau étant montée dans le réservoir, une partie MN
répondra à l’ouverture CD, & que cette partie étant
plus grande que la partie O P au dessus qui y répondoit
avant, diminuera la capacité de l’ouverture; d’ou il suit
qu’il ne s’écoulera pas plus d’eau dans cet instant, qu’il
ne s’en écouloit auparavant, lorsque l’eau étoit plus basse
dans ie réservoir, pourvu que la capacité de l’ouverture
diminue toujours dans la même proportion que ies écou-
lemens augmentent par la hauteur de i’eau.
Pour régler la sigure du conoïde, le P. Peronnier a
cherché quelle devoit être i’ouverture de l’orifice du
réservoir, pour laisser écouler la quantité d’eau dont ii
avoit besoin : l’eau étant la plus haute dans le réservoir,
ii a cherché pareillement quel devoit être l’ouverture de
l’orifice, pour iaisser écouler la même quantité d’eau,
l’eau étant la plus basse dans le réservoir : ensuite, comme
î’ouverture pratiquée au fond de son réservoir étoit trop
grande, même pour la moindre hauteur de l’eau du ré-
servoir, il a fait une pyramide ou cône tronqué d’une
longueur égale, à la différence de la plus grande ôc de
îa plus petite hauteur de i’eau, en faisant ensorte que la
petite base du tronc put boucher une partie de l’orifice,
égale à celle dont il étoit trop grand dans les plus basses
eaux, & que la plus grande base put boucher aussi une
partie de l’orifice, égale à celle dont le même orifiçe se
trouvoit trop grand dans les plus hautes eaux.
Un des fiis de M. Julien le Roy, ayant vu le Mémoire
du P. Peronnier entre ies mains de M. son pere, qui étoit
çhargé de le présenter à l’Açadémie, ç’appercut de 'ce
qu’il
est suspendu au corps ssottant G H, qui monte & descend
suivant les differentes hauteurs de la surface I K de seau
N° 4.7(5 ^u réservoir. ^e corps ssottant .est toujours entretenu au
_____ dessus de rorifice, par une ou deux barres de fer telle
que L, qui passe dans des anneaux ajustés aux extrêmités
de la caisse ou du bateau GH. On voit donc clairement
que l’eau étant montée dans le réservoir, une partie MN
répondra à l’ouverture CD, & que cette partie étant
plus grande que la partie O P au dessus qui y répondoit
avant, diminuera la capacité de l’ouverture; d’ou il suit
qu’il ne s’écoulera pas plus d’eau dans cet instant, qu’il
ne s’en écouloit auparavant, lorsque l’eau étoit plus basse
dans ie réservoir, pourvu que la capacité de l’ouverture
diminue toujours dans la même proportion que ies écou-
lemens augmentent par la hauteur de i’eau.
Pour régler la sigure du conoïde, le P. Peronnier a
cherché quelle devoit être i’ouverture de l’orifice du
réservoir, pour laisser écouler la quantité d’eau dont ii
avoit besoin : l’eau étant la plus haute dans le réservoir,
ii a cherché pareillement quel devoit être l’ouverture de
l’orifice, pour iaisser écouler la même quantité d’eau,
l’eau étant la plus basse dans le réservoir : ensuite, comme
î’ouverture pratiquée au fond de son réservoir étoit trop
grande, même pour la moindre hauteur de l’eau du ré-
servoir, il a fait une pyramide ou cône tronqué d’une
longueur égale, à la différence de la plus grande ôc de
îa plus petite hauteur de i’eau, en faisant ensorte que la
petite base du tronc put boucher une partie de l’orifice,
égale à celle dont il étoit trop grand dans les plus basses
eaux, & que la plus grande base put boucher aussi une
partie de l’orifice, égale à celle dont le même orifiçe se
trouvoit trop grand dans les plus hautes eaux.
Un des fiis de M. Julien le Roy, ayant vu le Mémoire
du P. Peronnier entre ies mains de M. son pere, qui étoit
çhargé de le présenter à l’Açadémie, ç’appercut de 'ce
qu’il