ReCUEIL DE3 MacHINES,
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415
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NOUVEAU VENTILATEUR
RECTIFIÉ
D‘APRÉS CELUI DE M. HALLÉS,
PAR M, POMMIER,
ÏNGÉNIEUR DU RQI POUR LES PONTS ET CHAUSSÉES.
TOut Ie monde connoît l’utilîté des ventilateurs, ôc
le bon usage qu on en peut faire pour la santé. Per-
sonne ne doute que la plupart des maladies ne proviennent
que du mauvais air que nous respirons. C’est d’après ces
réssexions, si nécessaires à l’humanité, que M. Hallés a
travaillé sur cette matiere; son but étoit d’en faire l’ap-
plication dans les Vaisseaux, dans les Hôpitaux, dans les
Mines ôc dans les Salles de Spestacle.
M. Demours a fait la traduètion d’après les Mémoires
rde M. Hallés, ôc qu’il a publiée en 1744.
On a établi un ventilateur à l’Hôtel Royal des Inva-
lides en 1748; il efl: décrit parmi les Machines qui ont
lété présentées ôc approuvées dans cette même année.
Dans les lieux vastes ôc fort étendus, il est facile a’y
'établir les ventilateurs qui ont été proposés jusqu’ici;
mais ce ne sont point ces posstions où ils sont les plus
nécessaires : le renouvellement d’air s’y fait aisément par
des moyens plus ssmples.
Le ventilateur des Invalides, que je viens de citer, a
été reconnu préférable à celui de M. Hallés ; ôt comme
l’application la plus utile que l’on en puisse faire est de
renouveller l’air dans les capacités les plus resserrées ôc
les mieux fermées, c’est aussi dans les Vaisseaux où l’on
1752.
^.487.
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NOUVEAU VENTILATEUR
RECTIFIÉ
D‘APRÉS CELUI DE M. HALLÉS,
PAR M, POMMIER,
ÏNGÉNIEUR DU RQI POUR LES PONTS ET CHAUSSÉES.
TOut Ie monde connoît l’utilîté des ventilateurs, ôc
le bon usage qu on en peut faire pour la santé. Per-
sonne ne doute que la plupart des maladies ne proviennent
que du mauvais air que nous respirons. C’est d’après ces
réssexions, si nécessaires à l’humanité, que M. Hallés a
travaillé sur cette matiere; son but étoit d’en faire l’ap-
plication dans les Vaisseaux, dans les Hôpitaux, dans les
Mines ôc dans les Salles de Spestacle.
M. Demours a fait la traduètion d’après les Mémoires
rde M. Hallés, ôc qu’il a publiée en 1744.
On a établi un ventilateur à l’Hôtel Royal des Inva-
lides en 1748; il efl: décrit parmi les Machines qui ont
lété présentées ôc approuvées dans cette même année.
Dans les lieux vastes ôc fort étendus, il est facile a’y
'établir les ventilateurs qui ont été proposés jusqu’ici;
mais ce ne sont point ces posstions où ils sont les plus
nécessaires : le renouvellement d’air s’y fait aisément par
des moyens plus ssmples.
Le ventilateur des Invalides, que je viens de citer, a
été reconnu préférable à celui de M. Hallés ; ôt comme
l’application la plus utile que l’on en puisse faire est de
renouveller l’air dans les capacités les plus resserrées ôc
les mieux fermées, c’est aussi dans les Vaisseaux où l’on
1752.
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