Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Malliot, Joseph; Martin, Pierre Dominique [Hrsg.]
Recherches sur les costumes, les moeurs, les usages religieux, civils et militaires des anciens peuples d'après les auteurs célèbres et les monuments antiques (Band 1): Costume des Romains — Paris, 1804

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.7498#0173
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
DES ROMAINS. nS
Marcia, sœur deTrajan, a sa mitre placée derrière vum*.
un double ou triple toupet ( 10, 11 ) ; quelquefois une qua- «°, u.
druple mitre (12) lui couvre presque entièrement le front i2-
et le devant de sa chevelure, qui est toujours relevée de
toutes parts, et vient se natter vers le sommet de la téte.

Cette princesse est représentée dans Augustin (i3) et i3,
dans le jardin du palais Farnèse avec une aigrette de pier-
reries au-dessus du front : sur un buste qui est à la villa
Pampliili une espèce de croissant lui tient lieu d'ai-
grette.

La coëffure de Matidie, fille de Marcia, et mere de Matidie.
Sabine, dont je parlerai bientôt, imitait celle de sa mere,
mais était plus riche et plus élégante (pl. XXXI, 1, 2, 3, pi.xxxi, 1,

4r* \ 2> 3,4» 5.

, i> ).

Hadrien (6) régna depuis l'an 118 jusqu'à l'an i38. h»*™».*emP.
Ennemi du luxe, on le voyait a 1 armée toujours nu-tete, et e.
vêtu d'étoffes communes ; son baudrier n'était point enri-
chi d'or; une poignée d'ivoire faisait le plus bel ornement
de son épée : il aimait à voyager, et c'était presque tou-
jours à pied. J'ai une de ses médailles où il est représenté
avec un casque à la grecque (7). 7.

Il fut le premier des empereurs romains qui ne rasa point
sa barbe ; c'était, dit-on, pour cacher quelques cicatrices :
ses courtisans, à son exemple, laissèrent aussi croître la
leur : cette mode se propagea bientôt parmi le peuple 5 ses
successeurs la suivirent jusqu'à Alexandre Sévère.

On lit dans Spartien qu'il recevait debout les sénateurs
qui venaient manger chez lui, et qu'à table il portait sa
toge rabattue. Cet auteur n'aurait eu garde de rappeler
une pareille circonstance si elle eût été selon l'usage :
cela prouve seulement que cet empereur affectionnait la
 
Annotationen