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https://doi.org/10.11588/diglit.7498#0432
' 272 COSTUME ET USAGES
saies brodées de diverses couleurs, des baudriers, et de
larges ceintures où étaient des ornements de cuivre; par-
dessus était un manteau violet, doublé d'écarlate, re-
troussé et agraffé sur l'épaule ;'leur apex était de cuivre,
pi.xci,i2, i3. et ressemblait à un casque ( pl. XCI, 12, i3 ).
saiiennes. H y avait aussi des filles appelées saliennes mêlées par-
mi eux; elles avaient le même costume, et quelquefois
seulement le paludamentum et Y apex.
Aticiies. Les anciles étaient des boucliers sacrés d'airain : les
auteurs ne sont guère d'accord sur leur figure; les uns
disent qu'ils étaient grands, et les autres qu'ils étaient pe-
tits; ceux-ci les disent ronds, ceux-là comme les peltes
tliraciennes : selon Plutarque leur figure était celle d'un
ovale échancré de part et d'autre; et c'est de là, selon
Varron, que leur était venu le nom à'anciles : les monu-
ments n'aident guère à décider la question, puisque les
médailles de P. Licinius Stolo et d'Antonin le Pieux en
font voir de ronds, d'ovales, et d'échancrés; les uns sont
sans ornement ou avec une simple bordure ; sur les autres
est représentée la foudre ou quelque branche entrelacée
!*,i5,16,t7. (i4? I5, 16, 17); on lit au-dessous ancilia. Le premier
ancile tomba, dit-on , du ciel sous le règne de Nurna, qui
apprit de la nymphe Egérie que le salut de Rome dépen-
dait de la conservation de ce bouclier; pour ne pas être
la dupe de sa propre ruse il en fit faire douze pareils afin
qu'on ne pût pas le reconnaître,
vestales. Les vestales étaient les prêtresses de Vesta, dont le culte
xc. ' fut porté en Italie par Enée ; c'est d'une vestale que Piémus
et Romulus reçurent le jour: ces prêtresses étaient char-
gées de conserver le feu sacré. Numa en établit quatre,
et les choisit dans les familles les plus respectables de
saies brodées de diverses couleurs, des baudriers, et de
larges ceintures où étaient des ornements de cuivre; par-
dessus était un manteau violet, doublé d'écarlate, re-
troussé et agraffé sur l'épaule ;'leur apex était de cuivre,
pi.xci,i2, i3. et ressemblait à un casque ( pl. XCI, 12, i3 ).
saiiennes. H y avait aussi des filles appelées saliennes mêlées par-
mi eux; elles avaient le même costume, et quelquefois
seulement le paludamentum et Y apex.
Aticiies. Les anciles étaient des boucliers sacrés d'airain : les
auteurs ne sont guère d'accord sur leur figure; les uns
disent qu'ils étaient grands, et les autres qu'ils étaient pe-
tits; ceux-ci les disent ronds, ceux-là comme les peltes
tliraciennes : selon Plutarque leur figure était celle d'un
ovale échancré de part et d'autre; et c'est de là, selon
Varron, que leur était venu le nom à'anciles : les monu-
ments n'aident guère à décider la question, puisque les
médailles de P. Licinius Stolo et d'Antonin le Pieux en
font voir de ronds, d'ovales, et d'échancrés; les uns sont
sans ornement ou avec une simple bordure ; sur les autres
est représentée la foudre ou quelque branche entrelacée
!*,i5,16,t7. (i4? I5, 16, 17); on lit au-dessous ancilia. Le premier
ancile tomba, dit-on , du ciel sous le règne de Nurna, qui
apprit de la nymphe Egérie que le salut de Rome dépen-
dait de la conservation de ce bouclier; pour ne pas être
la dupe de sa propre ruse il en fit faire douze pareils afin
qu'on ne pût pas le reconnaître,
vestales. Les vestales étaient les prêtresses de Vesta, dont le culte
xc. ' fut porté en Italie par Enée ; c'est d'une vestale que Piémus
et Romulus reçurent le jour: ces prêtresses étaient char-
gées de conserver le feu sacré. Numa en établit quatre,
et les choisit dans les familles les plus respectables de