DES FRANÇAIS. 67
successeur, (2) de fleurons; celui-ci tient d'une main un 2.
globe surmonté d'une croix et le sceptre de l'autre ; en
quelques endroits de la broderie il est représenté avec le
sceptre seul, ou avec une fleclie à la main; son long man-
teau s'agraffe sur l'épaule ou sur la poitrine.
Lorsque Guy de Ponthieu l'emmené prisonnier, il est
sans manteau avec Y oiseau sur le poing, mais sans grillets, oiseau sur ie
1 a r i • i • poing.
et la tete tournée vers lui; le vainqueur au contraire porte
le manteau retroussé sur l'épaule, l'oiseau grilleté et la
tète en avant {a).
Le même Guy (3), donnant audience à son prisonnier, 3.
tient une grande épée en guise de sceptre: le duc Guil-
laume est représenté de même lorsqu'il reçoit les envoyés
d'Harold; dans un autre endroit cependant il tient une
hache d'armes, et porte sur sa cotte de mailles un manteau
agraffé sur l'épaule droite. Guy de Ponthieu est aussi repré-
senté ailleurs (4) avec un manteau sur sa cotte de mailles. 4-
C'est donc mal-à-propos queLaneelot dit qu'on ne portait
pas ainsi le manteau; on le quittait cependant lorsqu'on
allait combattre, car alors il eût embarrassé. En général
on ne voit guère que les princes et les grands seigneurs
avec la chlamyde, qui ordinairement ne descend pas plus
bas que le jarret, ou avec le manteau, qui souvent se ter-
mine carrément à mi cuisses ou à mi-jambes ( 5, 6, 7 ). 5, g, 7.
Les cavaliers portent une veste courte, une culotte payaiiers.
tantôt large, tantôt étroite, et ils ont presque toujours
(a) La noblesse française et anglaise ne voyageait qu'en équipage de
guerre, ou en équipage de chasse, l'oiseau sur le poing, les chiens mar-
chant devant : l'oiseau sur le poing était la preuve la moins équivoque
de noblesse pour les femmes, et pour ceux qui n'étaient pas encore
chevaliers.
successeur, (2) de fleurons; celui-ci tient d'une main un 2.
globe surmonté d'une croix et le sceptre de l'autre ; en
quelques endroits de la broderie il est représenté avec le
sceptre seul, ou avec une fleclie à la main; son long man-
teau s'agraffe sur l'épaule ou sur la poitrine.
Lorsque Guy de Ponthieu l'emmené prisonnier, il est
sans manteau avec Y oiseau sur le poing, mais sans grillets, oiseau sur ie
1 a r i • i • poing.
et la tete tournée vers lui; le vainqueur au contraire porte
le manteau retroussé sur l'épaule, l'oiseau grilleté et la
tète en avant {a).
Le même Guy (3), donnant audience à son prisonnier, 3.
tient une grande épée en guise de sceptre: le duc Guil-
laume est représenté de même lorsqu'il reçoit les envoyés
d'Harold; dans un autre endroit cependant il tient une
hache d'armes, et porte sur sa cotte de mailles un manteau
agraffé sur l'épaule droite. Guy de Ponthieu est aussi repré-
senté ailleurs (4) avec un manteau sur sa cotte de mailles. 4-
C'est donc mal-à-propos queLaneelot dit qu'on ne portait
pas ainsi le manteau; on le quittait cependant lorsqu'on
allait combattre, car alors il eût embarrassé. En général
on ne voit guère que les princes et les grands seigneurs
avec la chlamyde, qui ordinairement ne descend pas plus
bas que le jarret, ou avec le manteau, qui souvent se ter-
mine carrément à mi cuisses ou à mi-jambes ( 5, 6, 7 ). 5, g, 7.
Les cavaliers portent une veste courte, une culotte payaiiers.
tantôt large, tantôt étroite, et ils ont presque toujours
(a) La noblesse française et anglaise ne voyageait qu'en équipage de
guerre, ou en équipage de chasse, l'oiseau sur le poing, les chiens mar-
chant devant : l'oiseau sur le poing était la preuve la moins équivoque
de noblesse pour les femmes, et pour ceux qui n'étaient pas encore
chevaliers.