* ^ LES TRAVAUX DE MARS, ■
diode que nous avons introduite, ôc à laquelle nous nous
femmes déterminez.
Dans le fécond livre, nous expliquerons la maniéré de
fortifier les Places Irregulieres, quelque bizarre que puif-
fe être leur enceinte & leur fituation.
Le troifiême livre expliquera les raifbns de nôtre
Méthode, que nous comparerons avec celle de nos plus
célébrés Autheurs, après les avoir toutes déduites ôc exa-
minées à fond.
Le quatrième, enfeignera l’ufàge des Inftrumens ôc
des Matériaux qui fervent à l’Elévation des Remparts 3c
Parapets des Villes, &c.
Le cinquième, traitera des Evolutions nouvelles, ain-
E qu’elles Ce pratiquent dans les Armées du Roy $ ôc en-
feignera l’ufàge de l’Artillerie, des Bombes, des Car-
caffçs 3c des autres Machines à feu.
Le fixiême, s’étendra fur la Marche des Troupes, fur
l’ordre des Batailles , fur l’attaque ôc défenfè des Places ;
ôc donnera un petit Traité de la Milice des Turcs.
De l'Origine de la Fortification.
T ’Hiftoire ne nous apprend point le nom de celuyqui a in-
venté l’Art de Fortifier j & l’on peut préfumer que dans les
premiers fiecles la prudence & la neceffîté mirent cet art en ufa-
ge. Lorfque les hommes n’avoient cncorequedeshabitations
champeflres, ôc que pour toutes richeffes ils ne poffedoient que
des Troupeaux-, ils firent desfEnceintes composées de troncs ÔC
de branches d’arbres mêlez de terre, pour s’affurer contre l’avi-
dité & la violence de leurs voifins. Ceux qui ont traité delà For-
tification avant nous, ont déjà reprefenté le mefme: Exemple A.
Enfuite rinjuftice & l’infolence des hommes venant à s’aug-
menter, les plus pacifiques s’afiocierent, ôc abandonnant les
campagnes, bâtirent des Retraites, qu’ils nommèrent Villes,
les environnant de murailles pour s’aflurer contre lesfurprifes:
Exemple B.
Mais pour refiler aux efforts auffi bien qu’aux furprifes des en-
nemis.
diode que nous avons introduite, ôc à laquelle nous nous
femmes déterminez.
Dans le fécond livre, nous expliquerons la maniéré de
fortifier les Places Irregulieres, quelque bizarre que puif-
fe être leur enceinte & leur fituation.
Le troifiême livre expliquera les raifbns de nôtre
Méthode, que nous comparerons avec celle de nos plus
célébrés Autheurs, après les avoir toutes déduites ôc exa-
minées à fond.
Le quatrième, enfeignera l’ufàge des Inftrumens ôc
des Matériaux qui fervent à l’Elévation des Remparts 3c
Parapets des Villes, &c.
Le cinquième, traitera des Evolutions nouvelles, ain-
E qu’elles Ce pratiquent dans les Armées du Roy $ ôc en-
feignera l’ufàge de l’Artillerie, des Bombes, des Car-
caffçs 3c des autres Machines à feu.
Le fixiême, s’étendra fur la Marche des Troupes, fur
l’ordre des Batailles , fur l’attaque ôc défenfè des Places ;
ôc donnera un petit Traité de la Milice des Turcs.
De l'Origine de la Fortification.
T ’Hiftoire ne nous apprend point le nom de celuyqui a in-
venté l’Art de Fortifier j & l’on peut préfumer que dans les
premiers fiecles la prudence & la neceffîté mirent cet art en ufa-
ge. Lorfque les hommes n’avoient cncorequedeshabitations
champeflres, ôc que pour toutes richeffes ils ne poffedoient que
des Troupeaux-, ils firent desfEnceintes composées de troncs ÔC
de branches d’arbres mêlez de terre, pour s’affurer contre l’avi-
dité & la violence de leurs voifins. Ceux qui ont traité delà For-
tification avant nous, ont déjà reprefenté le mefme: Exemple A.
Enfuite rinjuftice & l’infolence des hommes venant à s’aug-
menter, les plus pacifiques s’afiocierent, ôc abandonnant les
campagnes, bâtirent des Retraites, qu’ils nommèrent Villes,
les environnant de murailles pour s’aflurer contre lesfurprifes:
Exemple B.
Mais pour refiler aux efforts auffi bien qu’aux furprifes des en-
nemis.