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https://doi.org/10.11588/diglit.25962#0038
4 LES TRAVAUX DE MARS,
nemis, Us éleverent de petites murailles ou parapets au deflTus
des plus grofles, derrière lefquelles petites murailles ou parapets
Us afïuroient l’execution de leurs flèches, en fe couvrant contre
celles du party contraire, de s’oppofoient à Tes approches :
Exemple C.
Apres cela a pour faciliter l’eflèt de leurs flèches, ils prati-
quèrent des ouvertures ou Créneaux, de dillance en diftance ,
dans ce s petitesmurailles ou parapets : Exemple D.
Ce fut alors une conteftarion continuelle entre l’affiégeant &
Faffiégé y pour voir à qui fe furmonteroit plutôt par l’induftrie
que par ia force. Âinfi l’affiégànt, pour fe precautionner con-
tre les Créneaux j fe couvrit de boucliers & de rondaches, qui
luy donnèrent moyen de gagner en feureté le pied de la mu-
raille, & d’y monter avec des Echelles: Exemple E.
Et pour détruire cette muraille, l’affiégeant inventa des Be-
.. liers ou machines de bois, fortifiées de fer, qui étant fufpen-
duè's, & puis pouiïées à force de bras, battoient la muraille
avec impetuofité , y faifoient brèche, &favorifoientl’aflTauE
qu’il y donnoit : Exemple F.
Les affiegez cherchant un remede contre ces machines, bâti-
rent le pied de leurs murailles en talus, de forte que le coup du
Belier venant à glifier le long de cette pente, perdoit de fà for-
ce, & devenoitfouvent inutile : ExernpleG.
Mais parce que l’affiégeant, fanslefecoursduBelier, pou-
voir brifer la muraille à coups de pic, de marteau & de fem-
blables inftrumens, les affiégez firent avancer en faillie le para-
pet de ia muraille ; & dans le deflous de l’Avance, pratiquèrent
des ouvertures appelléesMâchicoulis, propres à jetter des pier-
res ou des feux d’artifice fur la tête des affiégeansj & par ce
moyen ils remedioient à la fappe ou rupture de la muraille;
Exemple H de la Figure z.
L’affiégeant pour favorifer fes approches S: fe porter au pied
des murailles malgré lefecoursdes Mâchicoulis, inventa pour
principales machines des Galeries mobiles faites de bois,montées
fardes roués & couvertes en dos d’àne : fous cét Abry ils fai—
foienr jouer leur Belier en toute fureté contre le pied des murail-
les qui n’eftoient point en talus, ou bien Us s’en fervoient pour
couvrir ceux qui étoient commis pour la démolition des murail-
les : Exemple I.
L’affiégépour obftacle à ces Galeries, s’avifad’environner
d’un foffé tout le circuit de la Place s & par cette profondeur
s’oppofoit utilemenr à l’approche des machines : Exemple K.
Les
nemis, Us éleverent de petites murailles ou parapets au deflTus
des plus grofles, derrière lefquelles petites murailles ou parapets
Us afïuroient l’execution de leurs flèches, en fe couvrant contre
celles du party contraire, de s’oppofoient à Tes approches :
Exemple C.
Apres cela a pour faciliter l’eflèt de leurs flèches, ils prati-
quèrent des ouvertures ou Créneaux, de dillance en diftance ,
dans ce s petitesmurailles ou parapets : Exemple D.
Ce fut alors une conteftarion continuelle entre l’affiégeant &
Faffiégé y pour voir à qui fe furmonteroit plutôt par l’induftrie
que par ia force. Âinfi l’affiégànt, pour fe precautionner con-
tre les Créneaux j fe couvrit de boucliers & de rondaches, qui
luy donnèrent moyen de gagner en feureté le pied de la mu-
raille, & d’y monter avec des Echelles: Exemple E.
Et pour détruire cette muraille, l’affiégeant inventa des Be-
.. liers ou machines de bois, fortifiées de fer, qui étant fufpen-
duè's, & puis pouiïées à force de bras, battoient la muraille
avec impetuofité , y faifoient brèche, &favorifoientl’aflTauE
qu’il y donnoit : Exemple F.
Les affiegez cherchant un remede contre ces machines, bâti-
rent le pied de leurs murailles en talus, de forte que le coup du
Belier venant à glifier le long de cette pente, perdoit de fà for-
ce, & devenoitfouvent inutile : ExernpleG.
Mais parce que l’affiégeant, fanslefecoursduBelier, pou-
voir brifer la muraille à coups de pic, de marteau & de fem-
blables inftrumens, les affiégez firent avancer en faillie le para-
pet de ia muraille ; & dans le deflous de l’Avance, pratiquèrent
des ouvertures appelléesMâchicoulis, propres à jetter des pier-
res ou des feux d’artifice fur la tête des affiégeansj & par ce
moyen ils remedioient à la fappe ou rupture de la muraille;
Exemple H de la Figure z.
L’affiégeant pour favorifer fes approches S: fe porter au pied
des murailles malgré lefecoursdes Mâchicoulis, inventa pour
principales machines des Galeries mobiles faites de bois,montées
fardes roués & couvertes en dos d’àne : fous cét Abry ils fai—
foienr jouer leur Belier en toute fureté contre le pied des murail-
les qui n’eftoient point en talus, ou bien Us s’en fervoient pour
couvrir ceux qui étoient commis pour la démolition des murail-
les : Exemple I.
L’affiégépour obftacle à ces Galeries, s’avifad’environner
d’un foffé tout le circuit de la Place s & par cette profondeur
s’oppofoit utilemenr à l’approche des machines : Exemple K.
Les