2î6 LES TRAVAUX DE MARS,
Afethode de copier les Plans par le moyen du Treillis«
/ N appelle Treillisune cerraine difpofition de lignes droites,
qui étant tracées d’une diiiance égale encr’elles, de haut en
bas &'de droit à gauche, Ce coupent, Se forment des Carreaux
d’une même grandeur, ainfi que ceux d’un Damier: Exemple A.
Pour faire le Treillis, on tracera furies bords fupeneur Se in-
ferieur du Pian quel’onveut copier, deux lignes droitesBC,
DS, parallèles entr’elles. On les divifera chacune en un mê-
me nombre de parties égales, & dont les points relatifs ^ du
haut & du bas, foientà i’équerreles unsau refpeél desautres.
Puis on tirera avec du crayon, ou avec du fufin, des lignes
droites de chacun de ces points à fon relatif & oppofé.
On fera la même pratique fur les cotez du Plan, en tirant de
h droite à la gauche les deux lignes FG, &HI, parallelesen-
tr’eiles, 8e perpendiculaires furies deux premières lignes BC,
DE , formant toutes quatre un Qiiarré ou un Quarré-long. On
divifera emuite ces deux lignes F<$, &HI, en un même nom-
bre de parties égales s mais de la même largeur que celles desli-
gnesBC, DE. Puis des points relatifs & oppofez on tirera au
crayon ou au fufin des lignes qui formeront avec les premières
des Quarrez égaux entr’eux. Enfuite on marquera chacun de
ces Quarrez d’une lettre ou d’un chifre i, 2,3,4, Sec. ainfique
l’on le peut remarquer au Treillis qui eft deffinéfur le Plan A.
Pour copier le Plan A dans fa precife grandeur, on fera un
fembiable Treillis fur le papier K, pour le defliner ; Se l’on
marquera fur les Carreaux relatifs les chifres I, 2,3,4, 5, 8ec.
afin qu’en rapportant au crayon ou au fufin dans chaque Carreau
du Treillis du papier, tout ce qu’il y a dans chaque Carreau chi-
fré des mêmes lettres furie Treillis du Plan, on ait furie papier
une fidelle copie de ce Plan , que l’on mettra plus au net en paf-
fant de l’encre fur les traits, que l’on aura marquez au crayon cri
au fufin, puis enfuite on effacera avec de la mie de pain les
Treillis marquez fur le Plan & fur la copie.
Mais fi on vouloir que la copie fut plus petite, ou en plus
grand volume que le Pian que l’on veut copier s il n’y auroic
qu’à faire fur le papier un plus petit ou un plus grand Treillis,
avec cette remarque, que les Carreaux du Treillis delà copie
doivent toujours être égaux entr’eux, & en pareil nombre que w
iesCarreaux du Treillis du Plan. Ilfaut suffi que les Carreaux
relatifs à ceux du Plan foient chifrez des mêmes lettres, pour
copier comme je viens de dire.
C’eft par le moyen de ces Treillis, ou petits Carreaux deffî-
nez au crayon ou au fufin, que les Peintres, les Ingénieurs, Se
ïesGraveurs imitent & contrefont les Stampes ou Plans, dont
ils veulent avoir une fidelle copie. On
Afethode de copier les Plans par le moyen du Treillis«
/ N appelle Treillisune cerraine difpofition de lignes droites,
qui étant tracées d’une diiiance égale encr’elles, de haut en
bas &'de droit à gauche, Ce coupent, Se forment des Carreaux
d’une même grandeur, ainfi que ceux d’un Damier: Exemple A.
Pour faire le Treillis, on tracera furies bords fupeneur Se in-
ferieur du Pian quel’onveut copier, deux lignes droitesBC,
DS, parallèles entr’elles. On les divifera chacune en un mê-
me nombre de parties égales, & dont les points relatifs ^ du
haut & du bas, foientà i’équerreles unsau refpeél desautres.
Puis on tirera avec du crayon, ou avec du fufin, des lignes
droites de chacun de ces points à fon relatif & oppofé.
On fera la même pratique fur les cotez du Plan, en tirant de
h droite à la gauche les deux lignes FG, &HI, parallelesen-
tr’eiles, 8e perpendiculaires furies deux premières lignes BC,
DE , formant toutes quatre un Qiiarré ou un Quarré-long. On
divifera emuite ces deux lignes F<$, &HI, en un même nom-
bre de parties égales s mais de la même largeur que celles desli-
gnesBC, DE. Puis des points relatifs & oppofez on tirera au
crayon ou au fufin des lignes qui formeront avec les premières
des Quarrez égaux entr’eux. Enfuite on marquera chacun de
ces Quarrez d’une lettre ou d’un chifre i, 2,3,4, Sec. ainfique
l’on le peut remarquer au Treillis qui eft deffinéfur le Plan A.
Pour copier le Plan A dans fa precife grandeur, on fera un
fembiable Treillis fur le papier K, pour le defliner ; Se l’on
marquera fur les Carreaux relatifs les chifres I, 2,3,4, 5, 8ec.
afin qu’en rapportant au crayon ou au fufin dans chaque Carreau
du Treillis du papier, tout ce qu’il y a dans chaque Carreau chi-
fré des mêmes lettres furie Treillis du Plan, on ait furie papier
une fidelle copie de ce Plan , que l’on mettra plus au net en paf-
fant de l’encre fur les traits, que l’on aura marquez au crayon cri
au fufin, puis enfuite on effacera avec de la mie de pain les
Treillis marquez fur le Plan & fur la copie.
Mais fi on vouloir que la copie fut plus petite, ou en plus
grand volume que le Pian que l’on veut copier s il n’y auroic
qu’à faire fur le papier un plus petit ou un plus grand Treillis,
avec cette remarque, que les Carreaux du Treillis delà copie
doivent toujours être égaux entr’eux, & en pareil nombre que w
iesCarreaux du Treillis du Plan. Ilfaut suffi que les Carreaux
relatifs à ceux du Plan foient chifrez des mêmes lettres, pour
copier comme je viens de dire.
C’eft par le moyen de ces Treillis, ou petits Carreaux deffî-
nez au crayon ou au fufin, que les Peintres, les Ingénieurs, Se
ïesGraveurs imitent & contrefont les Stampes ou Plans, dont
ils veulent avoir une fidelle copie. On