Marie, François Charles Michel: Principes Du Dessin Et Du Lavis De La Carte Topographique: Présentés d'une manière élémentaire et méthodique, avec tous les développemens nécessaires aux personnes qui n'ont pas l'habitude du Dessin. Accompagné De Neuf Modèles, Dont Huit Sont Coloriés Avec Soin (Paris, 1825)

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TOPOGRAPHIQUE, CHAPITRE V.

gles ou de pains à cacheter, figurés à trois ou quatre endroits des bords de ce cartouche.
Dans la partie supérieure, on fait les écritures ; et au-dessous, on dessine, assez ordinai-
rement, la vue de Tendroit le plus remarquable de la carte, ou bien quelque allégorie.
On nest plus maintenant dans fusage de dessiner des cartouches, d'autant plus qu'ils
augmentent assez inutilement le travail d'une carte, qui, par lui-même, est déjà fort long.

Quand il s’agira du plan d'une ville, afin de ne pas surcharger le dessin d’écritures, et
d’éviter la confusion, on fera une légende, dont les numéros correspondans à d’autres
écrits sur la carte, feront distinguer les divers monumens et lieux publics, tels que les
temples, les palais, les couvens, les casernes, les places, les promenades, etc., ainsi que
les noms des rues, si l'échelle de la carte ne permettait pas de les y écrire.

55. Le dessin étant terminé, on tracera quatre lignes extérieures et parallèles aux cotés
du cadre et à des distances égales, déterminées par la largeur qu’on voudra donner aux
marges du dessin 5 on coupera ensuite avec un canif, le long d'une règle, en suivant la
trace du crayon, pour dresser et régulariser ces marges. Si le dessin était tendu sur une
planche ou sur un carton, on le décollerait et l'on régulariserait les marges en même
temps, en coupant, ainsi que nous l'avons indiqué, avec le canif sur les traces au crayon,
intérieures aux extrémités des bords qui, ayant été collés sur la planche, ne doivent pas
faire partie des marges.