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174

TEMPLE DHATHOR

gauche de la paroi. Onnophris est à l'une des extrémités de chacun de ces
tableaux. Il est appelé : « lie dieu de Mendès..., le roi dans le ciel, le souverain
sur la terre, le grand chef dans l'enfer. » A l'autre extrémité, le roi debout fait
au dieu l'offrande d'un édicule (1). Il est présenté comme le grand roi de
l'Egypte, celui qui revivifie l'Osiris-An de Dendérah, celui qui est nourri par
les deux sœurs Isis et Nephthys, celui qui accomplit la cérémonie de l'enseve-
lissement d'Onnophris.

Planche II, 43. — Grand tableau copié sur une des parois de la chambre.
Ce tableau se divise en deux parties. D'un côté, Osiris, Nephthys et les divinités
qu'on appeile les quatre Meshhcn ; de l'autre, Isis, Horus fils d'Isis et d'Osiris,
le roi. Isis n'a aucun titre qui sollicite l'attention. Horus, debout sur l'hippo-
potame, apparaît comme le vainqueur du mal. Le roi est représenté offrant à
la déesse les symboles de la vie, de la stabilité et de la pureté. En ce qui
regarde Osiris et Nephthys, nous avons à signaler, parmi les qualifications
attribuées à ces divinités, celles dont l'image d'Osiris est accompagnée : « Il est
le roi de l'enfer, le fils de Seb, l'enfant né de sa mère Nout, le dieu à la belle
l'ace, à la longue barbe, le roi des dieux, » et celles de Nephthys que le texte
nous montre comme la déesse bienfaisante, celle qui défend le dieu contre ses
ennemis, qui le protège contre les attaques de Set. Quant aux quatre Meskfien,
on y voit les quatre divinités protectrices de la naissance du dieu. La première
est Tef-nid et prend la qualification de « principale, » la seconde est Nut et
s'appelle « la grande, » la troisième est Isis, avec la qualification de « bonne, »
la quatrième enfin, est « la bienfaisante » sous le nom de Nephthys.

Planche II, 44. — L'épervier à gauche, le cynocéphale à droite, désignent
vraisemblablement les solstices et les équinoxes, phénomènes auxquels se
rapportent également le croissant lunaire et le scarabée surmonté du disque,
placés à chaque extrémité du tableau. Au milieu, Thoth et Osiris soutiennent
une sorte de vélum au-dessus de deux ibis. Les textes n'expliquent malheu-
reusement pas le sens de ces bizarres représentations.

Chambre V. — Osiris est censé être enterré dans la chambre V.

(1) C'est sans doute par une de ces inad- le texte parle « des plantes douces » que
vertances fréquentes dans le temple que le roi présente au dieu.
 
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