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https://doi.org/10.11588/diglit.49982#0017
PRÉFACE
13
ranné *). De plus cette information n’a pas paru dans une série linguisti-
que ou archéologique, mais bien dans I’„Archiv fiir Religionswissen
schaft“ * 2). D’ailleurs les résultats obtenus par la japhétidologie dans
d’autres catégories de superstructure n’ont pas eu dans la „science
pure“ qu’un seul écho plus ou moins objectif—ce sont nos études sur
l’origine, contestée jusqu’à nos jours, des romans du moyen-âge.
En Occident ce problème reste toujours dans l’impasse où il fut
poussé par les investigateurs s obstinant dans leur méthode de
travail désuète. Je parle de l’article «Autour de Tristan et Iseult"
qui a paru il n’y a pas longtemps dans le journal des milieux
académiques français—„Le Temps" 3). Voilà pour l’étranger. Que
dire de l’attitude des milieux académiques de l’URSS envers la
théorie japhétique? II vaudrait mieux ne pas en parler. «L’oppo-
sition" (de fait la théorie dominante) présente un mur sourd.
Pourquoi? Parce que jusqu’à nos jours survit encore la servilité
devant l’Occident, une peur de penser, le pire et le plus malfai-
sant héritage du passé.
C’est avant la révolution d’Octobre, en ces jours passés à
jamais, que nous anticipions la méthode d’aujourd’hui, dirigeant
d’une part nos études de l’histoire de la culture matérielle dans le
courant du développement industriel, d’autre part — sa tendance
à établir des liens génétiques du langage et de l’histoire de la
culture matérielle — nous dirions maintenant d une manière con-
sciente et concise — avec la perception des rapports de la base
et de sa superstructure.
Nous avançons si lentement, d’un pas de tortue, surtout nous
avancions si lentement dans nos recherches scientifiques, dans
notre travail d’organisation sur le front culturel, que notre ouvrage,
') Il n’est que complété par un autre article „®paKO - apMîiiicKHÜ Sabadios-aswat h
CBaHCKoe ôoæecTBO oxotbi" ~ „Sabadlos-aswat thrace-arménien et le dieu svane de la chasse".
Bulletin de l’Académie des Sciences, 1912, pp. 827 — 830.
2) Article de H. A. Winkler, professeur à Tiibingen, „Armenisch astvac [lire „aswat“
ou „aspat“] = SapâÇio; ?“, op. c., pp. 361 — 365.
3) Le 6 septembre 1930.
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ranné *). De plus cette information n’a pas paru dans une série linguisti-
que ou archéologique, mais bien dans I’„Archiv fiir Religionswissen
schaft“ * 2). D’ailleurs les résultats obtenus par la japhétidologie dans
d’autres catégories de superstructure n’ont pas eu dans la „science
pure“ qu’un seul écho plus ou moins objectif—ce sont nos études sur
l’origine, contestée jusqu’à nos jours, des romans du moyen-âge.
En Occident ce problème reste toujours dans l’impasse où il fut
poussé par les investigateurs s obstinant dans leur méthode de
travail désuète. Je parle de l’article «Autour de Tristan et Iseult"
qui a paru il n’y a pas longtemps dans le journal des milieux
académiques français—„Le Temps" 3). Voilà pour l’étranger. Que
dire de l’attitude des milieux académiques de l’URSS envers la
théorie japhétique? II vaudrait mieux ne pas en parler. «L’oppo-
sition" (de fait la théorie dominante) présente un mur sourd.
Pourquoi? Parce que jusqu’à nos jours survit encore la servilité
devant l’Occident, une peur de penser, le pire et le plus malfai-
sant héritage du passé.
C’est avant la révolution d’Octobre, en ces jours passés à
jamais, que nous anticipions la méthode d’aujourd’hui, dirigeant
d’une part nos études de l’histoire de la culture matérielle dans le
courant du développement industriel, d’autre part — sa tendance
à établir des liens génétiques du langage et de l’histoire de la
culture matérielle — nous dirions maintenant d une manière con-
sciente et concise — avec la perception des rapports de la base
et de sa superstructure.
Nous avançons si lentement, d’un pas de tortue, surtout nous
avancions si lentement dans nos recherches scientifiques, dans
notre travail d’organisation sur le front culturel, que notre ouvrage,
') Il n’est que complété par un autre article „®paKO - apMîiiicKHÜ Sabadios-aswat h
CBaHCKoe ôoæecTBO oxotbi" ~ „Sabadlos-aswat thrace-arménien et le dieu svane de la chasse".
Bulletin de l’Académie des Sciences, 1912, pp. 827 — 830.
2) Article de H. A. Winkler, professeur à Tiibingen, „Armenisch astvac [lire „aswat“
ou „aspat“] = SapâÇio; ?“, op. c., pp. 361 — 365.
3) Le 6 septembre 1930.