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https://doi.org/10.11588/diglit.49982#0065
Dans cette partie de mon rapport je voudrais fixer votre atten-
tion sur les résultats obtenus, l’été dernier, par les recher-
ches archéologiques de l’expédition de la Société Archéologique
Russe en dehors de Garni où eurent lieu les principaux travaux
de l’expédition.
Pour ne pas abuser de votre temps et afin de ne pas me
répéter, j’exposerai les travaux de l’expédition dans l’ordre chro-
nologique des monuments que nous allons examiner.
L’origine païenne des plus anciens d’entre eux n’éveille aucun
doute et d’après notre hypothèse, de N. Marr et de moi, ces
monuments se rapportent à la période archaïque de l’histoire de
l’Arménie.
Pendant les fouilles à Garni, en questionnant les habitants sur
les antiquités d’alentour, N. Marr entendait souvent mentionner
sous différentes versions plus ou moins invraisemblables certai-
nes pierres énormes aux images sculptées: des serpents ou
des dragons ou quelquefois simplement des dragons en pierre,
se trouvant quelque part dans les montagnes dans la région des
pâturages d’été. A force de maintes enquêtes il eut la chance de
tomber sur un témoin oculaire qui offrit de nous montrer le che-
min conduisant à l’endroit où se trouvent ces monuments. Son
ancien emploi de garde-forestier, ainsi que sa probité éprouvée,
nous inspirèrent assez de confiance pour accepter son offre et le
dimanche 19 juillet 1909, jour de repos aux fouilles, nous partî-
mes dans les montagnes pour toute la journée. Nous nous étions
mis en route à deux heures et demie du matin et ne revînmes
tion sur les résultats obtenus, l’été dernier, par les recher-
ches archéologiques de l’expédition de la Société Archéologique
Russe en dehors de Garni où eurent lieu les principaux travaux
de l’expédition.
Pour ne pas abuser de votre temps et afin de ne pas me
répéter, j’exposerai les travaux de l’expédition dans l’ordre chro-
nologique des monuments que nous allons examiner.
L’origine païenne des plus anciens d’entre eux n’éveille aucun
doute et d’après notre hypothèse, de N. Marr et de moi, ces
monuments se rapportent à la période archaïque de l’histoire de
l’Arménie.
Pendant les fouilles à Garni, en questionnant les habitants sur
les antiquités d’alentour, N. Marr entendait souvent mentionner
sous différentes versions plus ou moins invraisemblables certai-
nes pierres énormes aux images sculptées: des serpents ou
des dragons ou quelquefois simplement des dragons en pierre,
se trouvant quelque part dans les montagnes dans la région des
pâturages d’été. A force de maintes enquêtes il eut la chance de
tomber sur un témoin oculaire qui offrit de nous montrer le che-
min conduisant à l’endroit où se trouvent ces monuments. Son
ancien emploi de garde-forestier, ainsi que sa probité éprouvée,
nous inspirèrent assez de confiance pour accepter son offre et le
dimanche 19 juillet 1909, jour de repos aux fouilles, nous partî-
mes dans les montagnes pour toute la journée. Nous nous étions
mis en route à deux heures et demie du matin et ne revînmes