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J. SMIRNOV
rien, à ce que m’a dit J. Orbéli, qui puisse éclaircir nos doutes
à ce sujet. Toujours est-il à supposer qu’elle a dû être écrite
quelque part auprès de nos poissons en pierre, lesquels, il est
vrai, ne se trouvent pas au bord d’une rivière: c’est le lac de Se-
van qui a été célèbre et qui l’est jusqu’à nos jours par ses
truites. Il reste à savoir, quelle est cette rivière que l’auteur nomme
Phison. Serait-elle l’Arax? Le roi Chosroès du récit serait-il ce
Chosroès demi-légendaire des Sassanides ou, ce qui est moins
probable, le Chosroès arménien?
Peut-être des spécialistes répondront un jour à ces questions,
je ne puis le faire. Dans tous les cas il est à supposer avec vrai-
semblance qu’il y a un lien entre le conte de Grégoire le Magi-
ster et les poissons en pierre qui se trouvent sur la montagne
près des sources de l’Azat et qui se trouvaient au XI siècle sur
les bords de l’Arax et d autres rivières.
Ce communiqué un peu long sur les poissons en pierre trouvés
par l’expédition de la Société Archéologique Russe me sera par-
donné, je l’espère, si l’on considère le grand intérêt de ces monu-
ments: il est à douter qu’on puisse trouver d’autres monuments
authentiques du paganisme arménien tels que nos vichaps.
J. SMIRNOV
rien, à ce que m’a dit J. Orbéli, qui puisse éclaircir nos doutes
à ce sujet. Toujours est-il à supposer qu’elle a dû être écrite
quelque part auprès de nos poissons en pierre, lesquels, il est
vrai, ne se trouvent pas au bord d’une rivière: c’est le lac de Se-
van qui a été célèbre et qui l’est jusqu’à nos jours par ses
truites. Il reste à savoir, quelle est cette rivière que l’auteur nomme
Phison. Serait-elle l’Arax? Le roi Chosroès du récit serait-il ce
Chosroès demi-légendaire des Sassanides ou, ce qui est moins
probable, le Chosroès arménien?
Peut-être des spécialistes répondront un jour à ces questions,
je ne puis le faire. Dans tous les cas il est à supposer avec vrai-
semblance qu’il y a un lien entre le conte de Grégoire le Magi-
ster et les poissons en pierre qui se trouvent sur la montagne
près des sources de l’Azat et qui se trouvaient au XI siècle sur
les bords de l’Arax et d autres rivières.
Ce communiqué un peu long sur les poissons en pierre trouvés
par l’expédition de la Société Archéologique Russe me sera par-
donné, je l’espère, si l’on considère le grand intérêt de ces monu-
ments: il est à douter qu’on puisse trouver d’autres monuments
authentiques du paganisme arménien tels que nos vichaps.