I4i
Voye'l
Fesins.
Hisi. lib. 5.
(T. 55*
LA RELIGION
mise en vogue dans la Grece : la meilleure partîe dc
la Langue des Celtes efi: périe ; celle des anciens Greds
se consérve encore, du moins confusément dans les
Auteurs les plus reculez : il est donc permis de les
consulter pour tous les mots > dont on deiespert de
trouver le vrai sens dans le peu qm reste de la Lam
uue des Gaulois. Toutes ces veritez je les mets dans
tout leur jour en plusteurs endroits de cet ouvrage?
ou l’on peut voir que les mots qui se présentent, ont
la meme orimne &c la mème iimaification en Grec %
que dans le CeStique. Je puis donc me dispenser d’ap-
profondir ici cette matiere. Mais austi que M. de M.
souffre que je dise en passant qu*il a tort de nous ren-
voyer à la Langue des Celtes, pour trouver lety-
molouie de Senones. Verrius Fiaccus savant Gram-
o
mairien contemporain d’Auguste, & qui é'toit plus
près de !a source que nous, nètoït pas de l’avis de
M. de M. non plus que les Romains de son rems,
d’après lesquels îl parle 5 puisqu’ils donnoient tous à
ce mot une étymologie Grecque, savoir, Zivot y ètran-
ger, hote y prétendant que les Senons avoient été ainsî
appellez, à cause qu’ils étoient ètrangers & nouveaux
venus à legard des orimnaires du Païs , ou. ils fixe-
rent leur demeure. Tite-Live faisoit allusion à
cette étymologie lorsqu’il disoit des Senons, qu’ils
étoient les derniers venus de tous les étrangers. (h)
Enfin Servius rappellant les Senons à l’origine de leur
nom, soûtient qu’ils furcnt d’abord appellez &c
(a) Sènonas Gallos Vcm'ns ait Senonas.
exislimari appellari qnia novi ve- ( b ) Senones recentiilînn ad-.
nerint ex Transaipinà regione j ac venarum.
primum appellaros 5 postea
Voye'l
Fesins.
Hisi. lib. 5.
(T. 55*
LA RELIGION
mise en vogue dans la Grece : la meilleure partîe dc
la Langue des Celtes efi: périe ; celle des anciens Greds
se consérve encore, du moins confusément dans les
Auteurs les plus reculez : il est donc permis de les
consulter pour tous les mots > dont on deiespert de
trouver le vrai sens dans le peu qm reste de la Lam
uue des Gaulois. Toutes ces veritez je les mets dans
tout leur jour en plusteurs endroits de cet ouvrage?
ou l’on peut voir que les mots qui se présentent, ont
la meme orimne &c la mème iimaification en Grec %
que dans le CeStique. Je puis donc me dispenser d’ap-
profondir ici cette matiere. Mais austi que M. de M.
souffre que je dise en passant qu*il a tort de nous ren-
voyer à la Langue des Celtes, pour trouver lety-
molouie de Senones. Verrius Fiaccus savant Gram-
o
mairien contemporain d’Auguste, & qui é'toit plus
près de !a source que nous, nètoït pas de l’avis de
M. de M. non plus que les Romains de son rems,
d’après lesquels îl parle 5 puisqu’ils donnoient tous à
ce mot une étymologie Grecque, savoir, Zivot y ètran-
ger, hote y prétendant que les Senons avoient été ainsî
appellez, à cause qu’ils étoient ètrangers & nouveaux
venus à legard des orimnaires du Païs , ou. ils fixe-
rent leur demeure. Tite-Live faisoit allusion à
cette étymologie lorsqu’il disoit des Senons, qu’ils
étoient les derniers venus de tous les étrangers. (h)
Enfin Servius rappellant les Senons à l’origine de leur
nom, soûtient qu’ils furcnt d’abord appellez &c
(a) Sènonas Gallos Vcm'ns ait Senonas.
exislimari appellari qnia novi ve- ( b ) Senones recentiilînn ad-.
nerint ex Transaipinà regione j ac venarum.
primum appellaros 5 postea