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https://doi.org/10.11588/diglit.12131#0159
LA VIE DE REKHMARÂ'
Le tombeau de Rekhmarâ n'est ni des plus beaux, ni des
mieux conservés qu'il y ait à Thèbes, mais ce qu'il ren-
ferme encore d'inscriptions et de tableaux présente une
importance réelle pour l'histoire des mœurs et des institu-
tions égyptiennes, au début du second empire thébain.
Depuis Cailliaud, qui, le premier, en tira des scènes de
métiers2, la plupart des savants qui l'ont visité en ont
copié des portions plus ou moins considérables, Cham-
pollion, Rosellini, Wilkinson, Hoskins, Lepsius, Prisse
d'Avennes, Piehl. Il fut calqué en 1885 par Virey, et
publié entier, en 1889, dans les Mémoires de la Mission
française3. M. Newberry l'a dessiné de nouveau1, cle façon
1. Publié dans le Journal des Saoants, 1900, p. 534-547.
2. Elles ont été publiées par lui dans un ouvrage intitulé Re-
cherches sur les arts et métiers, les usages de la vie civile et domestique
des anciens peuples de l'Egypte, de la Nubie et de l'Ethiopie, Paris,
1831-1837, in-4°, 89 planches en couleur. L'édition presque entière fut
détruite dans un incendie, et les exemplaires qui ont échappé au feu
sont assez rares. Les cuivres se trouvaient, vers 1880, entre les mains
des héritiers de Cailliaud : je ne sais ce qu'ils sont devenus depuis lors.
3. M. Newberry a donné de façon complète l'indication des princi-
paux ouvrages à figures où les scènes du tombeau de Rekhmarâ sont
reproduites (The Life of Rekhmarâ, p. 11-13).
4. Percy E. Newberry, The Life of Rekhmarâ, Vicier of Upper
Eggpt under Thothmes III and Amenhetep II feirca B. C 1471-
1448), with twenty-two Plates, Westminster, Constable and C", 1900,
in-4°, 40 pages et 32 planches.
BlBL. ÉGYPT., T. XXIX. H)
Le tombeau de Rekhmarâ n'est ni des plus beaux, ni des
mieux conservés qu'il y ait à Thèbes, mais ce qu'il ren-
ferme encore d'inscriptions et de tableaux présente une
importance réelle pour l'histoire des mœurs et des institu-
tions égyptiennes, au début du second empire thébain.
Depuis Cailliaud, qui, le premier, en tira des scènes de
métiers2, la plupart des savants qui l'ont visité en ont
copié des portions plus ou moins considérables, Cham-
pollion, Rosellini, Wilkinson, Hoskins, Lepsius, Prisse
d'Avennes, Piehl. Il fut calqué en 1885 par Virey, et
publié entier, en 1889, dans les Mémoires de la Mission
française3. M. Newberry l'a dessiné de nouveau1, cle façon
1. Publié dans le Journal des Saoants, 1900, p. 534-547.
2. Elles ont été publiées par lui dans un ouvrage intitulé Re-
cherches sur les arts et métiers, les usages de la vie civile et domestique
des anciens peuples de l'Egypte, de la Nubie et de l'Ethiopie, Paris,
1831-1837, in-4°, 89 planches en couleur. L'édition presque entière fut
détruite dans un incendie, et les exemplaires qui ont échappé au feu
sont assez rares. Les cuivres se trouvaient, vers 1880, entre les mains
des héritiers de Cailliaud : je ne sais ce qu'ils sont devenus depuis lors.
3. M. Newberry a donné de façon complète l'indication des princi-
paux ouvrages à figures où les scènes du tombeau de Rekhmarâ sont
reproduites (The Life of Rekhmarâ, p. 11-13).
4. Percy E. Newberry, The Life of Rekhmarâ, Vicier of Upper
Eggpt under Thothmes III and Amenhetep II feirca B. C 1471-
1448), with twenty-two Plates, Westminster, Constable and C", 1900,
in-4°, 40 pages et 32 planches.
BlBL. ÉGYPT., T. XXIX. H)