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Artin Pacha, Yacoub: Essai sur les causes du renchérissement de la vie matérielle au Caire dans le courant du XIXe siècle (1800 à 1907)
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.11325#0121
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surtout à la haute compétence financière et administrative de
Lord Gromer, le crédit ne tarda pas à être restauré et le progrès
se manifesta de nouveau dans toutes les branches de l'activité
humaine.
D'abord lentement, puis plus rapidement, les finances gérées
avec prévoyance et économie, les travaux publics exécutés avec
méthode et suite dans les idées, le progrès prit un essor tel que
vers 1900, il dépassa toutes les prévisions. Pourtant, c'est depuis
ce moment-là que les premières plaintes commencèrent à se faire
entendre. Je crois que déjà depuis cette époque il n'y avait plus
aucun employé qui fût engagé à des appointements inférieurs à
h livres par mois.
J'avais moi-même, au Ministère de l'Instruction publique, élevé,
depuis 1888, tous les appointements qui étaient au-dessous de
ce chiffre. Les autres ministères ont suivi. A cette époque les
appointements de k livres par mois paraissaient très considérables
pour ceux qui ne recevaient que 1 livre et demie, 2 ou 3 livres.
Mais la continuation dans la hausse des prix et surtout la hausse
anormale des loyers, a été la cause que bientôt les fonctionnaires,
en général, se sont trouvés, si je puis m'exprimer ainsi, en arrière.
Enfin, en février dernier, toutes ces plaintes ont eu une réper-
cussion dans le public.
L'Assemblée générale devait se réunir bientôt, vers février 1 907,
et les journaux du pays publiaient des articles donnant à leurs
lecteurs les points sur lesquels devaient se porteries résolutions de
l'assemblée. Entre autres, un des journaux publia que l'une des
demandes de la Chambre devait porter sur cela création de cham-
bres de commerce qui fixeraient les prix des denrées nécessaires
à la vie t.
Les journaux en langues européennes s'emparèrent de cette
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surtout à la haute compétence financière et administrative de
Lord Gromer, le crédit ne tarda pas à être restauré et le progrès
se manifesta de nouveau dans toutes les branches de l'activité
humaine.
D'abord lentement, puis plus rapidement, les finances gérées
avec prévoyance et économie, les travaux publics exécutés avec
méthode et suite dans les idées, le progrès prit un essor tel que
vers 1900, il dépassa toutes les prévisions. Pourtant, c'est depuis
ce moment-là que les premières plaintes commencèrent à se faire
entendre. Je crois que déjà depuis cette époque il n'y avait plus
aucun employé qui fût engagé à des appointements inférieurs à
h livres par mois.
J'avais moi-même, au Ministère de l'Instruction publique, élevé,
depuis 1888, tous les appointements qui étaient au-dessous de
ce chiffre. Les autres ministères ont suivi. A cette époque les
appointements de k livres par mois paraissaient très considérables
pour ceux qui ne recevaient que 1 livre et demie, 2 ou 3 livres.
Mais la continuation dans la hausse des prix et surtout la hausse
anormale des loyers, a été la cause que bientôt les fonctionnaires,
en général, se sont trouvés, si je puis m'exprimer ainsi, en arrière.
Enfin, en février dernier, toutes ces plaintes ont eu une réper-
cussion dans le public.
L'Assemblée générale devait se réunir bientôt, vers février 1 907,
et les journaux du pays publiaient des articles donnant à leurs
lecteurs les points sur lesquels devaient se porteries résolutions de
l'assemblée. Entre autres, un des journaux publia que l'une des
demandes de la Chambre devait porter sur cela création de cham-
bres de commerce qui fixeraient les prix des denrées nécessaires
à la vie t.
Les journaux en langues européennes s'emparèrent de cette
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