« dette influence taurique se fait sentir à l'intérieur, à peu près jusqu'en Nubie,
où elle disparait, tandis que, sur le bord des côtes, clic descend le long du littoral
de la Mer Rouge et du golfe d'Âden jusqu'à l'extrémité du Cap Gardafui.
« Le grand désert du Sahara ne possède pas de l'aune propre. Ses oasis sont
peuplées de quelques espèces accidentellement importées qui proviennent, pour celles
du nord, du Maroc de l'Algérie et de la Tunisie, et, pour celles du sud. du grand
centre zoologique africain. Le point de jonction des deux faunes a lieu au niveau
de l'oasis d'Insalah, vers la partie centrale du Sahara.
« C'est au sud de cette immense région désertique que commence vraiment
l'Afrique zoologique et que se montre le grande centre de création de ce continent.
« Ce centre, caractérisé par tous ces genres et par ces espèces que les mala-
cologistes connaissent, se développe, de l'Atlantique à l'Océan indien, sur toute la
surface du continenl jusqu'aux terres australes de Natal et du Cap, englobant dans
son étendue, la région des grands Lacs, et projetant ses espèces par le cours du
Nil jusqu'à la Méditerrannnéc.
<> L'Egypte a donc une faune fluviale essentiellement africaine ». 1
En résumé, la limite de la l'aune paléarctique est marquée sensiblement par le
Tropique du Cancer à gauche du Nil. et par le '20° latitude N, entre le Nil et la
Mer Rouge.
La faune terrestre égyptienne s'arrête donc au désert de Nubie: c'est elle
seulement que nous allons mentionner dans le catalogue qui suit, tandis qu'au
contraire, la faune nilotique, malgré son caractère africain, esl très homogène' depuis
la région des Grands Lacs jusqu'au Delta. C'est ce qui explique pourquoi, dans
notre bibliographie, nous n'avons cité que les ouvrages s'occupant de la faune ter-
restre de la Basse Egypte, tandis que nous n'avons pas mentionné les publications
relatives à la faune du Nil ni de la région de l'Albert Nyanza Oukérewé.
Il faut comprendre dans la faune (h; l'Egypte, celle de la péninsule du Sinaï
qui se rattache à l'Egypte et à la Palestine. Voici d'après M. Aneey (J. C, 1905,
n" 3, 271' la faune de cette région:
LeUcochroa fSphinterochila) Boissierei Ghaup
filia Mousson
Helicella eremophila Boissier
— Beadlei Pilsbry
fO'ielnsJ tuberculosa Conrad
Helicella 'Obelus) philamnia Bgt
— ptychodia Bgt
Eremina desertorum Forsk
— Ehrenbergi Both
llydrobia musaensis Frauenfeld
(>) Comparer avec le passage de Fischer Man. do Conchyl., 1887, p. "2-22 et avec Jickeli
Fauna N.Ost Àfrika's, p. 3(13. — MAI. Kobell cl Germain expriment, tous deux, une opinion iden-
tique.— A. Morelet a, le premier de tous, fort bien résumé la question dans le «Voyage du Dr.
WelwHsch dans les royaumes d'Angola cl de Benguela • (1868. pp. 28 et 29).
où elle disparait, tandis que, sur le bord des côtes, clic descend le long du littoral
de la Mer Rouge et du golfe d'Âden jusqu'à l'extrémité du Cap Gardafui.
« Le grand désert du Sahara ne possède pas de l'aune propre. Ses oasis sont
peuplées de quelques espèces accidentellement importées qui proviennent, pour celles
du nord, du Maroc de l'Algérie et de la Tunisie, et, pour celles du sud. du grand
centre zoologique africain. Le point de jonction des deux faunes a lieu au niveau
de l'oasis d'Insalah, vers la partie centrale du Sahara.
« C'est au sud de cette immense région désertique que commence vraiment
l'Afrique zoologique et que se montre le grande centre de création de ce continent.
« Ce centre, caractérisé par tous ces genres et par ces espèces que les mala-
cologistes connaissent, se développe, de l'Atlantique à l'Océan indien, sur toute la
surface du continenl jusqu'aux terres australes de Natal et du Cap, englobant dans
son étendue, la région des grands Lacs, et projetant ses espèces par le cours du
Nil jusqu'à la Méditerrannnéc.
<> L'Egypte a donc une faune fluviale essentiellement africaine ». 1
En résumé, la limite de la l'aune paléarctique est marquée sensiblement par le
Tropique du Cancer à gauche du Nil. et par le '20° latitude N, entre le Nil et la
Mer Rouge.
La faune terrestre égyptienne s'arrête donc au désert de Nubie: c'est elle
seulement que nous allons mentionner dans le catalogue qui suit, tandis qu'au
contraire, la faune nilotique, malgré son caractère africain, esl très homogène' depuis
la région des Grands Lacs jusqu'au Delta. C'est ce qui explique pourquoi, dans
notre bibliographie, nous n'avons cité que les ouvrages s'occupant de la faune ter-
restre de la Basse Egypte, tandis que nous n'avons pas mentionné les publications
relatives à la faune du Nil ni de la région de l'Albert Nyanza Oukérewé.
Il faut comprendre dans la faune (h; l'Egypte, celle de la péninsule du Sinaï
qui se rattache à l'Egypte et à la Palestine. Voici d'après M. Aneey (J. C, 1905,
n" 3, 271' la faune de cette région:
LeUcochroa fSphinterochila) Boissierei Ghaup
filia Mousson
Helicella eremophila Boissier
— Beadlei Pilsbry
fO'ielnsJ tuberculosa Conrad
Helicella 'Obelus) philamnia Bgt
— ptychodia Bgt
Eremina desertorum Forsk
— Ehrenbergi Both
llydrobia musaensis Frauenfeld
(>) Comparer avec le passage de Fischer Man. do Conchyl., 1887, p. "2-22 et avec Jickeli
Fauna N.Ost Àfrika's, p. 3(13. — MAI. Kobell cl Germain expriment, tous deux, une opinion iden-
tique.— A. Morelet a, le premier de tous, fort bien résumé la question dans le «Voyage du Dr.
WelwHsch dans les royaumes d'Angola cl de Benguela • (1868. pp. 28 et 29).