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Fourtau, René: Description des échinides fossiles recueillis par MM. W. F. Hume et John A. Ball dans le désert libyque et le nord du désert arabique
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.11326#0150
Chcrichira : en Egypte, M. de Lapparenl a cité un Pksiolampas du Gebel [laridi, où
fourmillent les Conocbjpeus Delanouei et ce, sur des renseignements que lui avait
fournis M. V. Gauthier ; en France, dans l'Eocènc de l'Hérault, Ton trouve au Mont
Cayla le C. Conoideus associé à YOriolampas Housseli, tandis qu'à Barroubio le C.mar-
qinatus cl VOriolampas Michelini se trouvent dans la même couche. Or, si les Orio-
lampas ne sonl que des Pksiolampas à tubercules crénelés cl perforés, à moins qu'ils
ne soient, connue le eroil M. Lambert, que des Pksiolampas dont le test est très
bien conservé, mon observation reste la même.
Mais, si mon observation reste à l'étal de simple hypothèse pour les espèces
tunisiennes et françaises que je viens de citer sans vouloir pour cela révoquer en
doute les déterminations de mes confrères, elle esl assurément bien établie pour
l'Egypte. L'oursin du Gebel Haritli attribué par M. V. Gauthier au genre Plesiolampas
avait été recueilli par moi-même an Gebel llaridi dans une couche qui m'avait déjà
fourni une centaine de C. Delanouei de toutes tailles. Je le lui avais communiqué
comme représentant l'état jeune de cette espèce, car il n'avait environ que 10 milI.
de longueur. M. Y. Gauthier s'obstina à \ voir un Pksiolampas ; mais, à cette époque,
mon regretté maître commençait à se ressentir des premières atteintes du mal qui
l'enleva trop tôt. hélas 1. à la science : aussi, nïnsistai-je, point par un sentiment que
nul ne me reprochera. M. de Lapparcnt a tiré de cela des conclusions palébgéogra-
phiques fort intéressantes, lesquelles, fort heureusement, restent les mêmes, qu il
s'agisse de Conocli/peus ou de Pksiolampas, puisque ces deux genres, qu'ils soient
distincts ou non, sont aussi caractéristiques l'un que l'autre des mers chaudes de
l'Eocène indo-méditerranéen.
M. le 1)'' W. F. Hume a récolté entre les oasis de Douch et de tvourkour une
série de jeunes C. Delanouei dont voici les dimensions:
ni': Hauteur:
mill. Il mill.
l(i
» 17
•21)
Si je prends le plus petit que je fais figurer malgré quelques cassures qui n'en-
tachent en rien sa forme générale, je constate qu'avec ses bords arrondis et épais
son péristome situé au fond d'une dépression de la face inférieure, ses ambulacres
pétaloïdes très légèrement saillants, assez larges, droits, arrivant presque à l'ambitus,
sa face supérieure subhémisphérique à sommet excentrique en avant, il a tous les
caractères d'un Pksiolampas authentique. Les pscudo-phyllodes du péristome sont ,
assez vagues pour faire croire à un fioscelle rudimentaire et. si nous nous rappelons
que C. Delanouei adulte a les pores des avenues ambulacraires entre le péristome et
l'extrémité des pétales si irrégulièrement disposés qu'ils font croire parfois à l'exis-
L-ongueur: Largo
ï.5,5 mill. 21)
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fourmillent les Conocbjpeus Delanouei et ce, sur des renseignements que lui avait
fournis M. V. Gauthier ; en France, dans l'Eocènc de l'Hérault, Ton trouve au Mont
Cayla le C. Conoideus associé à YOriolampas Housseli, tandis qu'à Barroubio le C.mar-
qinatus cl VOriolampas Michelini se trouvent dans la même couche. Or, si les Orio-
lampas ne sonl que des Pksiolampas à tubercules crénelés cl perforés, à moins qu'ils
ne soient, connue le eroil M. Lambert, que des Pksiolampas dont le test est très
bien conservé, mon observation reste la même.
Mais, si mon observation reste à l'étal de simple hypothèse pour les espèces
tunisiennes et françaises que je viens de citer sans vouloir pour cela révoquer en
doute les déterminations de mes confrères, elle esl assurément bien établie pour
l'Egypte. L'oursin du Gebel Haritli attribué par M. V. Gauthier au genre Plesiolampas
avait été recueilli par moi-même an Gebel llaridi dans une couche qui m'avait déjà
fourni une centaine de C. Delanouei de toutes tailles. Je le lui avais communiqué
comme représentant l'état jeune de cette espèce, car il n'avait environ que 10 milI.
de longueur. M. Y. Gauthier s'obstina à \ voir un Pksiolampas ; mais, à cette époque,
mon regretté maître commençait à se ressentir des premières atteintes du mal qui
l'enleva trop tôt. hélas 1. à la science : aussi, nïnsistai-je, point par un sentiment que
nul ne me reprochera. M. de Lapparcnt a tiré de cela des conclusions palébgéogra-
phiques fort intéressantes, lesquelles, fort heureusement, restent les mêmes, qu il
s'agisse de Conocli/peus ou de Pksiolampas, puisque ces deux genres, qu'ils soient
distincts ou non, sont aussi caractéristiques l'un que l'autre des mers chaudes de
l'Eocène indo-méditerranéen.
M. le 1)'' W. F. Hume a récolté entre les oasis de Douch et de tvourkour une
série de jeunes C. Delanouei dont voici les dimensions:
ni': Hauteur:
mill. Il mill.
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Si je prends le plus petit que je fais figurer malgré quelques cassures qui n'en-
tachent en rien sa forme générale, je constate qu'avec ses bords arrondis et épais
son péristome situé au fond d'une dépression de la face inférieure, ses ambulacres
pétaloïdes très légèrement saillants, assez larges, droits, arrivant presque à l'ambitus,
sa face supérieure subhémisphérique à sommet excentrique en avant, il a tous les
caractères d'un Pksiolampas authentique. Les pscudo-phyllodes du péristome sont ,
assez vagues pour faire croire à un fioscelle rudimentaire et. si nous nous rappelons
que C. Delanouei adulte a les pores des avenues ambulacraires entre le péristome et
l'extrémité des pétales si irrégulièrement disposés qu'ils font croire parfois à l'exis-
L-ongueur: Largo
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