PREMIER. 3
vain Ie moment quc vous lui avez promis pou»
la rassurer contre ses allarmes ; & c’ est vous »
, ÎVladame, qni vous plaignez!
CLEONICE.
Éh bien, si l’Etat a mis en moi tant de con«
fiance, qu’il ne mc refuse pas cncore quclques
infians.
OLINTE.
O Dicux! Nos esperances, Princesse, ont étl
tant de fois trompées, q.ue l’on craint avec rai-
' son de les voir trcmper encorc. Selcucie à don-
né deux mois enticrs aux justes regrets que vo-
tre piété devoit à votrc Pcre , le troisiéme est
bicn-tôt écoulé, & vous n’avez pris encorc au-
cune résoiution ; tout retardement paroit trop
court à votrc incertitude. Et c’est vous, Ma»
dame, qui vous plaignez?
CLEONICE,
Oui, je le vois trop, olinte, ii est juste quc
A 2 je
vain Ie moment quc vous lui avez promis pou»
la rassurer contre ses allarmes ; & c’ est vous »
, ÎVladame, qni vous plaignez!
CLEONICE.
Éh bien, si l’Etat a mis en moi tant de con«
fiance, qu’il ne mc refuse pas cncore quclques
infians.
OLINTE.
O Dicux! Nos esperances, Princesse, ont étl
tant de fois trompées, q.ue l’on craint avec rai-
' son de les voir trcmper encorc. Selcucie à don-
né deux mois enticrs aux justes regrets que vo-
tre piété devoit à votrc Pcre , le troisiéme est
bicn-tôt écoulé, & vous n’avez pris encorc au-
cune résoiution ; tout retardement paroit trop
court à votrc incertitude. Et c’est vous, Ma»
dame, qui vous plaignez?
CLEONICE,
Oui, je le vois trop, olinte, ii est juste quc
A 2 je