SECOND
55
ALCESTE.
Cettc défense efl: donc vraic ?
MITRANE.
Elle ne l’est que trop.
ALCESTE.
Helas ! Mitrane, employez votre crédit cn ma
faveur, allez, retourncz vcrs la Reinc> dites - lui
que je ne puis résister à ce coup ; quc quelque per-
fide la trompe, que je ne suis point coupable , &
quc li elle me croit criminel, je sçaurai me justi-
ficr à scs pieds.
MITRANE.
Je ne puis vous obéir, la Reine a ordonné qu’on
ne l’entretinr jamais de vous; & nommer Akestc,
C’est nn crime.
ALCESTE.
Quclle est la raison de tant de rigueur ?
MITRANE.
Jc l’iguore.
ALCESTE. ■
Ah! Jc suis trahi sans doute. Unc infaine ca-
lomnic rn’a rendu criminel dans son cœur ; mais
D 4 que
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ALCESTE.
Cettc défense efl: donc vraic ?
MITRANE.
Elle ne l’est que trop.
ALCESTE.
Helas ! Mitrane, employez votre crédit cn ma
faveur, allez, retourncz vcrs la Reinc> dites - lui
que je ne puis résister à ce coup ; quc quelque per-
fide la trompe, que je ne suis point coupable , &
quc li elle me croit criminel, je sçaurai me justi-
ficr à scs pieds.
MITRANE.
Je ne puis vous obéir, la Reine a ordonné qu’on
ne l’entretinr jamais de vous; & nommer Akestc,
C’est nn crime.
ALCESTE.
Quclle est la raison de tant de rigueur ?
MITRANE.
Jc l’iguore.
ALCESTE. ■
Ah! Jc suis trahi sans doute. Unc infaine ca-
lomnic rn’a rendu criminel dans son cœur ; mais
D 4 que