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Millin, Aubin L.
Dictionnaire des beaux-arts (Band 3): Dictionnaire des beaux-arts — Paris, 1806 [Cicognara, 2167C]

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.23929#0605
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S T É

cillon, 1703, in-fol. — Georg.
Goitlieb B <e r n e r , de statuts
Achilleis ; Lips. 1769, in-40.—
Haïssant , Dissertation sur les Sta-
tues , dans le Journal des Savans ,
pour l'année 1686. — M. de Boze
a inséré dans le Journal de Tré-
voux, pour l'année 1706, une dis-
sertation sur les statues , les ins-
criptions , médailles , couronnes et
autres récompenses des mérites chez
les anciens. — Boivin , dans son
Mémoire sur la vie et les écrits de
Gregoras, dont il a publié Y histoire
Byzantine à Paris, 1702, a traité, à
la p. 766 , des Statues de Justinien,
de Louis xiii, de Louis xiv, de
Henri iv , etc.—De simulacris vê-
ler um romanorum^ par F rang. Ma-
ria Bonada , dans la première dis-
sertation du premier volume de ses
Carmina ex antiquis lapidibus il-
lustrata ; Bom. 17 5 l et 1762, 2
vol. in-40, — Des hennés, her-
mathenes , hermanubes et herme-
racles, dans les Recherches cu-
rieuses d'antiquité, par Spon , à la
pag. 98 ; Lyon, i683, in-40.—■ I°-
NiCO-LAi, diatriba de Mercuriis et
Hermis ; Francof. 1701 , in-i 2. —
Joh. Schlemmitjs, de Imaginibus
velerum alriensibus, prœliminari-
bus , cubicularibus ,- Jenas , 1664.
■— Franç. Lemée , Traité des Sta-
tues ; Paris, 1688 , in-8". — De
l'usage des Statues chez les anciens,
par le comte de Guasco ; Bruxelles,
1768 , in-40.

Stéatite ; substance minérale
que plusieurs naturalistes confon-
dent avec le talc , et dont en effet
elle paroît différer très - peu. Ou
possède plusieurs gravures asgyp-
tiennes sur stéatite. On a long-temps
nommé stéatite ou pierre de lard de
la Chine , la pierre onctueuse et
translucide d'un blanc-verdâtre ou
rougeâtre , dont les Chinois font
différentes petites figures qu'on voit
dans les cabinets. Mais l'analyse
chymique qu'en a faite M. Klaproth,
lui ayant prouvé que cette substance
m.

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ne contient point de magnésie, et
que par conséquent ce n'est pas une
stéatite , le célèbre minéralogiste ,
M. Werner, en a fait une espèce à
part, sous le nom de Bild-Slein,
c'est - à - dire, pierre à sculpture.
M. le baron de Dalbcrg, électeur-
archi - chancelier de l'empire ger-
manique , a publié à Erfurt , en
1800 , un Mémoire sur l'emploi de
la stéatite dans l'art du graveur en
pierres- fines. M. Leschevin en
a donné une traduction française
dans le quinzième volume du Jour-
nal des Mines, les détails suivans
en sont extraits. Pott, auteur
de la Liihogéognosie , soupçonnoit
déjà que l'on pouvoit faire, avec
la stéatite , des camées élégans et
durables. L'expérience a vérifié ce
soupçon , et démontré que l'on peut
donner à la stéatite tendre et opa-
que, la dureté des gemmes, et les
brillantes et agréables couleurs de
l'agathe. Le peu de dureté de la
stéatite permet de la travailler fa-
cilement; comme elle est compo-
sée de parties extrêmement fines ,
l'artiste peut observer la plus grande
exactitude dans la gravure. On
travaille la stéatite dans son état
naturel , on la place ensuite dans
un creuset couvert d'une tuile ;
après avoir lulé celui-ci avec de
l'argile , on le met dans un four-
neau, entouré de char bon ; on le
chauffe lentement, et on le main-
tient au rouge-blanc pendant deux
ou trois heures; on le laisse alors re-
froidir lentement, après l'avoir dé-
couvert. La pierre est alors devenue
très-dure ; elle fait feu avec le bri-
quet, et use les meilleures limes.
Les morceaux blancs de stéatite de-
viennent , par le feu , d'un blanc
laiteux; les autres morceaux pren-
nent une couleur grise ou ochreuse.
La stéatite , passée au feu , peut être
coloriée par les dissolutions dans les
huiles , dans l'alcohol, dans les aci-
des et dans les alcalis, Les couleurs
qui se dissolvent dans le vernis de

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