D3^
t etMj
. .
■üfjï
W-
‘fa®’
■ af
àèr
£'oà
à
tsibfr.
Mil!
d’I r a- t-- r F. asj
Chevaliers Vénitiens , ou d’une Chevaleriz
de Venise ; mais Chevaliers François, An-
glois, Espagnols , &c. Le Noble --- So*
ranzo, l’un des Ambassadeurs extraordi*
naires en Angleterre , en 1696. fut fait»
Chevalier Bachelier par le, Roû
Venier l’Ambassadeur Collègue,,avoit
déjà été honoré de cette qualité, ou en
Angleterre , ou en quelque autre.Cour.
SixCpusçillers du Doge portent une Ro-
bed’.éçarlate, pendant qu’ils sont.en char*
ge. Les Chefs de la ^uarantie. criminelle en
portent une violette, & de differente façon*.
Les Savii Gr&idi la portent violette aussi
mais un peudiffernte encore :]’ai dit pen^
dant qu’ils sont, en charge* Les Méde-
cins, les Avocats, les Notaires, & tous,
ceux qu’on nomme Cittadinï , sont habil-
lez.. comme, les Nobles , sans différence
aucune. 11 ne.seroit pas toujours agréable
à ceux-ci, d’être connus par leurs habits »
une pareille dillmciion les pourroit expo-
ser à, de grands dangers , s’il arrivoit quel-
que détordre. Ils le font traiter d’Excel-
lence : & la maniéré de les saluer avec une
grande, soumissàon ? est de leur baiser la
manche. Le coude de cette manche fait un
allez grand.sac,& c’eû là-dedans que ceux
qui vont au marché mettent la. provilion*
11? ne sontsuivis d’aucuns domeûiques : &
personne ne les saluë sans les connoître ,
;us[t excepté ceux qui portent la. même robe
vec|g qu’eux. Le peuple les craint & ne les aime
guère 5 mais je ne dirai pas que ce soitpar
la radion. d’aucun mauvais traitement qu’U
' ' en