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https://doi.org/10.11588/diglit.4802#0007
6 REZ-DE-
leurs divinités ■—■ les héros et leurs ex-
ploits, etc.
Dans les planches suivantes nous don-
nons le souvenir des sujets qui méritent d'ê-
tre remarqués de préférence.
2. Télèphe nourri par la riche. Télè-
phe est dans l'attitude de sucer les mamel-
les de la biche qui tourne la tête pour le
caresser. Hercule debout, orné de ses attri-
buts , le regarde en fronçant les sourcils.
Une femme ailée , la Renommée , qui sem-
ble être la conductrice de ce héros, du doigt
elle montre Télèphe à son père. Sur un ro-
cher est assise une femme majestueuse pa-
raissant être la Déesse tutélaire de l'enfant
abandonné. Un faune joyeux d' une grande
expression est derrière elle tenant la flûte
de Pan en main. Ce grand tableau, le chef-
d' oeuvre de la collection , est parfaitement
conservé et il est très-remarquable pour la
correction du dessin et pour la beauté de sa
riche composition. (Herculanum).
3. Thésée devant l'entrée du Labyrinthe
délivrant les enfants athéniens du Minotau-
re. Le monstre peint en raccourci est éten-
du par terre. Cette grande peinture tant pour
la perfection du dessin , que pour la fraî-
cheur du coloris paraît 1' ouvrage du même
artiste du tableau précédent. (1738, pre-
mières .fouilles cl' Herculanum).
4. Achille reconnu par Ulysse dans
la cour de Lycomède parmi les filles de
Chio. Le héros est dans le moment de sai-
sir Pépée, tandis qu' Ulysse lui serre le bras.
De 1' autre côté Ajax lui serre aussi le bras,
et puis on remarque Déidamie et Lycomè-
de. Des guerriers avec casque et lance rem-
plissent le reste du tableau. Ouvrage remar-
quable par la fraîcheur du coloris et par la
pureté du dessin. [Maison dite du Questure
à PompéiJ.
5. L' Éducation d' Achille. Le centau-
CHAVSSEE
re Chiron, assis sur les jambes de derrière,
est représenté dans une attitude charmante.
Il porte la barbe longue, ses épaules sont
couvertes d' une peau d'animal, et avec un
archet il pince de la lyre d' Achille. Ce jeu-
ne héros est entre ses bras, regardant son
maître d' une vive expression. Ce tableau
d' un pur style grec , réunit tout ce que les
artistes exigent pour le beau idéal parfait.
(1739. Herculanum).
6. Bacchus et Ariane. La charmante
Ariane dort doucement sur un lit au pied
d' un arbre. Amour guide Bacchus vers la
jeune fille: à côté de Bacchus il y a le vieux
Sylène, représenté de basse stature. Un au-
tre Amour qui a découvert Ariane, témoigne
sa surprise, de même qu' un petit Faune.
(1748, Herculanum).
7. Galatée. Belle composition représen-
tant Galathée pinçant de la lyre et montée
sur un Triton. Cette peinture se trouve à pré-
sent dans la maison dite d'Ariane à Pompeï,
8. Le sacrifice d' Iphigénie. L'infortu-
née jeune fille fut conduite en Àulide sous
prétexte de 1' unir à Achille , mais au mo-
ment d' être immolée elle fut arrachée au
sacrifice par Diane elle-même qui la condui-
sit en Tauris pour en faire une de ses prê-
tresses. La malheureuse jeune fille, entraînée
par deux hommes, élève les mains vers le
ciel en implorant son secours. L' un des
hommes surpris regarde le prêtre Çalchas,
qui, au moment de porter le coup mortel,
s' arrête en extase, en voyant dans les airs
Diane qui vient substituer un cerf pour ser-
vir au sacrifice. Agamemnon son père mé-
rite d'être remarqué, rempli d'horreur il
détourne la vue et de ses mains se couvre
la figure. Belle composition d' un dessin
correct et parfaitement conservé. ( 1835,
peristilium de la maison du Poète Tragique,
ou Casa Omerica à PompéiJ.
leurs divinités ■—■ les héros et leurs ex-
ploits, etc.
Dans les planches suivantes nous don-
nons le souvenir des sujets qui méritent d'ê-
tre remarqués de préférence.
2. Télèphe nourri par la riche. Télè-
phe est dans l'attitude de sucer les mamel-
les de la biche qui tourne la tête pour le
caresser. Hercule debout, orné de ses attri-
buts , le regarde en fronçant les sourcils.
Une femme ailée , la Renommée , qui sem-
ble être la conductrice de ce héros, du doigt
elle montre Télèphe à son père. Sur un ro-
cher est assise une femme majestueuse pa-
raissant être la Déesse tutélaire de l'enfant
abandonné. Un faune joyeux d' une grande
expression est derrière elle tenant la flûte
de Pan en main. Ce grand tableau, le chef-
d' oeuvre de la collection , est parfaitement
conservé et il est très-remarquable pour la
correction du dessin et pour la beauté de sa
riche composition. (Herculanum).
3. Thésée devant l'entrée du Labyrinthe
délivrant les enfants athéniens du Minotau-
re. Le monstre peint en raccourci est éten-
du par terre. Cette grande peinture tant pour
la perfection du dessin , que pour la fraî-
cheur du coloris paraît 1' ouvrage du même
artiste du tableau précédent. (1738, pre-
mières .fouilles cl' Herculanum).
4. Achille reconnu par Ulysse dans
la cour de Lycomède parmi les filles de
Chio. Le héros est dans le moment de sai-
sir Pépée, tandis qu' Ulysse lui serre le bras.
De 1' autre côté Ajax lui serre aussi le bras,
et puis on remarque Déidamie et Lycomè-
de. Des guerriers avec casque et lance rem-
plissent le reste du tableau. Ouvrage remar-
quable par la fraîcheur du coloris et par la
pureté du dessin. [Maison dite du Questure
à PompéiJ.
5. L' Éducation d' Achille. Le centau-
CHAVSSEE
re Chiron, assis sur les jambes de derrière,
est représenté dans une attitude charmante.
Il porte la barbe longue, ses épaules sont
couvertes d' une peau d'animal, et avec un
archet il pince de la lyre d' Achille. Ce jeu-
ne héros est entre ses bras, regardant son
maître d' une vive expression. Ce tableau
d' un pur style grec , réunit tout ce que les
artistes exigent pour le beau idéal parfait.
(1739. Herculanum).
6. Bacchus et Ariane. La charmante
Ariane dort doucement sur un lit au pied
d' un arbre. Amour guide Bacchus vers la
jeune fille: à côté de Bacchus il y a le vieux
Sylène, représenté de basse stature. Un au-
tre Amour qui a découvert Ariane, témoigne
sa surprise, de même qu' un petit Faune.
(1748, Herculanum).
7. Galatée. Belle composition représen-
tant Galathée pinçant de la lyre et montée
sur un Triton. Cette peinture se trouve à pré-
sent dans la maison dite d'Ariane à Pompeï,
8. Le sacrifice d' Iphigénie. L'infortu-
née jeune fille fut conduite en Àulide sous
prétexte de 1' unir à Achille , mais au mo-
ment d' être immolée elle fut arrachée au
sacrifice par Diane elle-même qui la condui-
sit en Tauris pour en faire une de ses prê-
tresses. La malheureuse jeune fille, entraînée
par deux hommes, élève les mains vers le
ciel en implorant son secours. L' un des
hommes surpris regarde le prêtre Çalchas,
qui, au moment de porter le coup mortel,
s' arrête en extase, en voyant dans les airs
Diane qui vient substituer un cerf pour ser-
vir au sacrifice. Agamemnon son père mé-
rite d'être remarqué, rempli d'horreur il
détourne la vue et de ses mains se couvre
la figure. Belle composition d' un dessin
correct et parfaitement conservé. ( 1835,
peristilium de la maison du Poète Tragique,
ou Casa Omerica à PompéiJ.