ï^4'- Hijïoire des Arts
point que cet Art se foitperfec-
tionnéi
Jean Cimaboùe naquit à Floren-
ce avec une inclination naturelle
pour le Dessein , ce qui 1 obligea
de négliger les Letres , où Ton
gère le portoit : car il trompoit
lès Regens , & s'amufoit presque
tout le jour à satissaire au pen-
chant que fon génie lui donnoit,
L'occafion qu'il eut de deux Pein-
tres Grecs, que l'on avoit fait ve-
nir à Florence pour peindre la
Chapelle des Gondis, lui sut tres-
favorable } afin de fatisfaire fa bel-
le inclination : mais parce qu'il
metoit tout fon tems à les voir
travailler, cela fit juger à fon pere,
que fon fils ne reussiroit pas dans
les Letresj ainfi il le laifTa aprendre
la Peinture de ces deux Grecs.
Le génie & l'apliquation qu'eut
Cimaboùe pour le Defsein 5 rirent
qu'en peu de temps il les pafTar
de forte quefes Ouvrages fe distin---
point que cet Art se foitperfec-
tionnéi
Jean Cimaboùe naquit à Floren-
ce avec une inclination naturelle
pour le Dessein , ce qui 1 obligea
de négliger les Letres , où Ton
gère le portoit : car il trompoit
lès Regens , & s'amufoit presque
tout le jour à satissaire au pen-
chant que fon génie lui donnoit,
L'occafion qu'il eut de deux Pein-
tres Grecs, que l'on avoit fait ve-
nir à Florence pour peindre la
Chapelle des Gondis, lui sut tres-
favorable } afin de fatisfaire fa bel-
le inclination : mais parce qu'il
metoit tout fon tems à les voir
travailler, cela fit juger à fon pere,
que fon fils ne reussiroit pas dans
les Letresj ainfi il le laifTa aprendre
la Peinture de ces deux Grecs.
Le génie & l'apliquation qu'eut
Cimaboùe pour le Defsein 5 rirent
qu'en peu de temps il les pafTar
de forte quefes Ouvrages fe distin---