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https://doi.org/10.11588/diglit.4189#0008
PRÉFACE.
JL'accueil que le monde savant a bien voulu faire à mon premier volume Fouilles
à Dahchour en mars-juin 18Ç4 m'a engagé à continuer cette publication et à donner
en un second volume l'exposé de la suite de mes recherches dans la même région
de la nécropole memphite.
Du jour où j'ai entrepris les fouilles à Dahchour, j'ai arrêté dans mon esprit la
méthode que je suivrais pendant toute la durée de l'exploration de ce plateau. La pre-
mière année je devrais attaquer en même temps le voisinage des deux pyramides de
briques et les pyramides elles-mêmes. J'espérais découvrir dans les terrains royaux les
tombes princières et en dehors des murailles d'enceinte les sépultures des hauts fonc-
tionnaires.
La première campagne ne me permit pas de pénétrer dans les tombes royales.
J'avais à me rendre compte de la valeur scientifique de théories émises par un certain
nombre de savants et force m'était d'examiner, avant tout, les points indiqués. Ces
travaux, dont le but n'était que de rechercher s'il était possible que les appartements
royaux eussent été construits au centre des pyramides dans une cavité creusée sous la
première assise de briques, m'absorbèrent un certain temps et la découverte des chambres
royales fut ajournée à la saison suivante.
En 1895 j'ai ouvert les deux pyramides de briques, ainsi qu'une troisième abso-
lument ruinée et jadis bâtie en pierre de Tourah, autour de laquelle je n'avais fait
aucun sondage l'année précédente. Le terrain se trouvait donc convenablement exploré
entre la pyramide de Menchiyèh et celle du nord et j'étais certain de ne laisser dans
cette région aucun monument de première importance.
La campagne de 1896 devait, dès lors, porter sur deux points d'aspect intéressant
qui se trouvaient au nord de la pyramide d'Usertesen III, non loin du Mastaba El
JL'accueil que le monde savant a bien voulu faire à mon premier volume Fouilles
à Dahchour en mars-juin 18Ç4 m'a engagé à continuer cette publication et à donner
en un second volume l'exposé de la suite de mes recherches dans la même région
de la nécropole memphite.
Du jour où j'ai entrepris les fouilles à Dahchour, j'ai arrêté dans mon esprit la
méthode que je suivrais pendant toute la durée de l'exploration de ce plateau. La pre-
mière année je devrais attaquer en même temps le voisinage des deux pyramides de
briques et les pyramides elles-mêmes. J'espérais découvrir dans les terrains royaux les
tombes princières et en dehors des murailles d'enceinte les sépultures des hauts fonc-
tionnaires.
La première campagne ne me permit pas de pénétrer dans les tombes royales.
J'avais à me rendre compte de la valeur scientifique de théories émises par un certain
nombre de savants et force m'était d'examiner, avant tout, les points indiqués. Ces
travaux, dont le but n'était que de rechercher s'il était possible que les appartements
royaux eussent été construits au centre des pyramides dans une cavité creusée sous la
première assise de briques, m'absorbèrent un certain temps et la découverte des chambres
royales fut ajournée à la saison suivante.
En 1895 j'ai ouvert les deux pyramides de briques, ainsi qu'une troisième abso-
lument ruinée et jadis bâtie en pierre de Tourah, autour de laquelle je n'avais fait
aucun sondage l'année précédente. Le terrain se trouvait donc convenablement exploré
entre la pyramide de Menchiyèh et celle du nord et j'étais certain de ne laisser dans
cette région aucun monument de première importance.
La campagne de 1896 devait, dès lors, porter sur deux points d'aspect intéressant
qui se trouvaient au nord de la pyramide d'Usertesen III, non loin du Mastaba El